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In Wild and Wonderful, social anthropologist Vanessa Manceron investigates an understudied but indispensable scientific practice: getting to know and recognize the living worlds around us. Her research takes her to England, where a longstanding naturalist tradition brings together professionals, academics, and amateurs to study the world around them. Observing the natural world here is regarded not as a simple hobby, but as a necessary activity. This is participatory science, an itinerant brand of scholarship that immerses itself in a specific and delimited territory, meticulously documenting the species living there and how they develop and expand their domain or regress and disappear. Manceron leads us through woods and fields, showing us another way of looking, of paying attention to minute differences, sounds, and variations of color. Her book is both a contribution to the anthropology of science and an opportunity to take a fresh look at our relationship with nature, affording us a glimpse of another way of living and living with.
C’est résolument cet entre deux – entre passion et connaissance - qu’il nous faut penser, et aussi sur lequel il nous faut agir. La passion ne réside pas, ni n’opère, à l’extérieur d’un processus de connaissance envisagé comme clos sur lui-même. C’est engagée dans l’action en train de se faire – le knowing – qu’elle se révèle, s’étend et travaille. Face à la fixité de la vérité et de la finalité théorique, c’est ce mouvement d’empassionnement de la connaissance qui nous intéresse. « Qu’est-ce qui motive, porte, et relance la connaissance ? » peut être une formulation de la question qui a inspiré les auteurs de cet ouvrage.
4e de couv.: Du champ à la table, les produits alimentaires suivent des chemins variés. Parmi ceux-ci, les circuits courts alimentaires rencontrent un succès grandissant auprès de certains publics. Qui sont ces acheteurs tentés par des alternatives à la vente traditionnelle ? Quelles relations entretiennent-ils avec les producteurs ? Quels sont les outils et quels sont les acteurs indispensables pour enrichir cette relation marchande, basée sur la confiance et la proximité ? Comment canaliser le foisonnement de profils et de démarches constitutifs de cette approche, souvent conduite avec engagement ? Quels atouts représentent-ils pour la valorisation des ressources locales ? Cet ou...
La Revue d’anthropologie des Connaissances se propose d’explorer un champ de réflexion formé de nombreux travaux à la fois théoriques et pratiques qui visent à montrer comment la connaissance se forme et se diffuse.La revue publie des articles en provenance des sciences sociales qui s’attachent à l’étude des connaissances réalisées comme discours, comme pratiques, ou comme dispositifs techniques ; sur les conditions de leur production, de leur utilisation, de leur transmission et, plus largement, de leur mobilisation par les collectifs d’humains. Le terme « anthropologie » est pris ici non pas dans son sens particulier, mais au sens général d’enquête multidisciplinaire sur les pratiques et les conduites, sur les représentations et les idéologies, sur les professions, les organisations et les institutions, sur les techniques et les productions dans leurs singularités historiques.
Face à la crise climatique, la transition socioécologique se déploie sous la forme d’initiatives citoyennes qui cherchent à transformer les milieux de vie et qui s’organisent autour de pratiques dans différents domaines d’action, notamment en matière de zéro-déchets, de verdissement, de modes d’habiter ou de production d’énergie. La politisation de ces actions est variée et non linéaire : certains prônent une transformation profonde du monde, d’autres revendiquent une place pour des expérimentations citoyennes qui évitent le conflit. Cet ouvrage, qui explore les liens entre les actions publiques et collectives ainsi que les effets de l’action citoyenne sur les politiques existantes, intéressera autant les chercheurs et les militants que les intervenants dans l’accompagnement des transitions et les aménageurs. Il met l’accent sur l’environnementalisme du quotidien, là où les citoyens préfigurent d’autres modes de vie, ainsi que sur la pérennisation de ces expérimentations.
Comment penser nos émotions dans la vie professionnelle ? Question délicate entre toutes tant le champ du travail se veut ordonné, rationnel, balisé. Et pourtant, le travail sollicite de manière vive la subjectivité, le corps et les affects. Chacun y cherche du plaisir, des échos sensibles à ce qu'il est, à ce en quoi il croit. Comment penser nos émotions dans la vie professionnelle ? Question délicate entre toutes tant le champ du travail se veut ordonné, rationnel, balisé. Et pourtant, le travail sollicite de manière vive la subjectivité, le corps et les affects. Chacun y cherche du plaisir, des échos sensibles à ce qu'il est, à ce en quoi il croit. Parallèlement, les di...
La actual crisis ambiental es también una crisis de la civilización. La sociedad, con todos los recursos culturales y tecnológicos de los que dispone, no ha sido capaz de detener la degradación del planeta. Ya a mediados de siglo XX, Murray Bookchin, pionero de la ecología social, consideraba que la acción humana es el factor principal de la transformación ecológica y reivindicaba, por lo tanto, el papel de las personas en la resolución de los problemas ambientales, a menudo con raíces en el pasado (colonialismo y poscolonialismo, por ejemplo) y con consecuencias graves de desigualdad. Este libro analiza la dimensión social de la situación de emergencia que vivimos hoy profundizando en los temas directamente relacionados (la sostenibilidad, la cultura ambiental, las economías solidarias, las relaciones desiguales, el crecimiento demográfico, el ecoplaneamiento y las catástrofes) y mostrando algunas de las estrategias que tenemos al alcance para lograr una sociedad más ecológica, justa, solidaria y feliz.
L'histoire de la science met en pleine lumière une élite de chercheurs, des pionniers, le plus souvent des hommes ; une élite encore magnifiée par le culte de l'excellence, la starification médiatique et l'hypervisibilité contemporaine. La société du savoir apparaît ainsi comme une société restreinte, une aristocratie sans peuple. Reste dans l'ombre une population qui pourtant participe à l'œuvre scientifique. C'est à ces invisibles de la recherche que cet ouvrage est consacré. Fondé sur une documentation exceptionnelle réunie au long d'un vaste parcours dans le monde du savoir, du XIXe siècle à aujourd'hui, il donne à voir la présence nombreuse dans les institutions de ...
Comment comprendre l'omniprésence de la philosophie dans les sociétés des XVIIe et XVIIIe siècles ? L'histoire des idées et des concepts y suffit-elle ? En s'intéressant à la vie matérielle des philosophes, à leurs amitiés, à leurs voyages, à la transmission de leurs écrits et de leurs archives, en les suivant dans les salons, les cours, les académies, les salles de spectacle et les jardins botaniques, de Paris à Édimbourg et de Rome à New York, Stéphane Van Damme offre un regard nouveau sur le monde des Lumières. En privilégiant une philosophie de plein air, les revendications de " recherche de la vérité ", de quête de " nouveauté " retrouvent alors pleinement leur s...