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Continental philosophers of religion have been engaging with theological issues, concepts and questions for several decades, blurring the borders between the domains of philosophy and theology. Yet when Emmanuel Falque proclaims that both theologians and philosophers need not be afraid of crossing the Rubicon – the point of no return – between these often artificially separated disciplines, he scandalised both camps. Despite the scholarly reservations, the theological turn in French phenomenology has decisively happened. The challenge is now to interpret what this given fact of creative encounters between philosophy and theology means for these disciplines. In this collection, written by both theologians and philosophers, the question “Must we cross the Rubicon?” is central. However, rather than simply opposing or subscribing to Falque’s position, the individual chapters of this book interrogate and critically reflect on the relationship between theology and philosophy, offering novel perspectives and redrawing the outlines of their borderlands.
In By Way of Obstacles, Emmanuel Falque revisits the major themes of his work—finitude, the body, and the call for philosophers and theologians to “cross the Rubicon” by entering into dialogue—in light of objections that have been offered. In so doing, he offers a pathway through a work that will offer valuable insights both to newcomers to his thought and to those who are already familiar with it. For it is only after one has carved out one’s pathway that one may see more clearly where one has been and where one might be going. Here readers will discover the profound relation between Falque’s emphasis on the human experience of the world and his desire for philosophy and Christian theology to enter into conversation. For only by speaking within the human horizon of finitude can Christianity be credible for human beings, and it is because Christian theology teaches that God entered into our finitude that it can also teach us something of what it is to be human. Contemporary phenomenology, Falque warns, over-privileges an encounter with the infinite that cannot be originary. Calling us back to finitude, he calls us to a deeper understanding of our humanity.
One of the enduring claims in the Christian tradition is that creation is good. Given the diversity of experience and the abundance of suffering in the world, however, such an affirmation is not always straightforward. The Play of Goodness provides a phenomenology of creation’s goodness that clarifies the ongoing relevance of the doctrine today. It argues that what is “good” about creation is not synonymous with a confession of faith and does not require an overly optimistic disposition, but instead appears within diverse and often surprising circumstances. Alongside original contributions to French phenomenology and creation theology, The Play of Goodness counterbalances a tendency in...
L'univers de René Girard est un univers complexe dans lequel se mêlent étroitement les éléments biographiques et les différentes disciplines auxquelles il a fait appel pour mener à bien ses travaux. Centrés sur le phénomène du désir mimétique, les entretiens, qui charpentent cet ouvrage dévoilent la genèse de la théorie du philosophe, dans les domaines littéraires et religieux. Outre Stendhal, Proust, Dostoievski et Shakespeare, Girard se réfère à la Bible, considérant que « la donnée fondamentale de notre temps est la crise du religieux ». Ses ouvrages relèvent à la fois de la littérature comparée, de l'anthropologie et de l'histoire des religions.
Job avait dit : « On a fait de moi la fable des nations ! ». On connaît dans de nombreuses traditions et communautés humaines cette histoire étrange d'une très longue et douloureuse épreuve initiée par une entente entre le Satan et Dieu afin de savoir si Job est capable d'une « crainte gracieuse ». Job aurait voulu que son livre soit écrit : « Si seulement mes paroles étaient écrites, si elles étaient burinées dans le livre ! » Qui écrit alors le livre que Job espère ?
Pendant les onze ans qui ont suivi la mort du pape Pie XII, ses deux successeurs, Jean XXIII (Roncalli) et Paul VI (Montini), ont, par leurs décisions, modifié le visage de l'Église au point de la rendre méconnaissable. Pie XII disparut au mois d'octobre 1958 et, au dernier dimanche du mois de novembre 1969, fut introduite la nouvelle messe conçue par Montini, avec le concours de six personnalités non-catholiques.
Ce livre s'efforce de clarifier ce que sont « les droits de l'homme » et d'en proposer une conceptualisation qui correspondrait mieux aux besoins contemporains. L'auteur soumet une nouvelle conceptualisation des théories morales ? elle permet de mieux comprendre l'histoire de la morale et de rééquilibrer les rapports entre théories dites « déontologiques » et « téléologiques ». Les droits de l'homme du XVIIIe siècle étaient conçus comme la transposition sous forme de règles traçant les limites de la liberté ; ceux établis par l'ONU, au XXe siècle (1948), visaient les biens nécessaires à la perfection de l'homme.
Une cloison étanche semble aujourd'hui séparer philosophie et théologie. Depuis l'époque moderne, chacune suit son propre destin : l'une défend jalousement son autonomie, alors que l'autre se met délibérément à l'écoute d'une parole qui lui vient d'ailleurs. Entre philosophie et théologie, entre Athènes et Jérusalem, la disjonction semble irréversible. Au XXe siècle, le christianisme et les philosophies ont aussi continué à converser à partir du renouveau thomiste, du spiritualisme français, du criticisme kantien ou de la phénoménologie allemande, pour ne citer que quelques courants.
Assurément Karl Barth et Hans Urs von Balthasar ont été influencés par celui qu'on a appelé « le père de l'existentialisme », le philosophe Sören Kierkegaard. Le premier l'affirme clairement dans l'Épître aux Romains. Le second, par son ouvrage, Le chrétien et l'angoisse, n'en laisse aucun doute. Et pourtant tous deux ont été déclarés « hégéliens » ; or Kierkegaard s'opposait farouchement à Hegel et à son « système ». Cet ouvrage développe la reprise de Kierkegaard, de son existentialisme, tout en expliquant comment Barth et Balthasar ont opéré le dépassement de sa pensée.