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Karl Barth’s commentary on Paul’s epistle to the Romans, in its two editions (1919 and 1922), is one of the most significant works published in Christian theology in the 20th century. This book, which landed “like a bombshell on the theologians’ playground,” still deserves close scrutiny one hundred years after its publication. In this volume, New Testament scholars, philosophers of religion and systematic theologians ponder the intricacies of Barth’s “expressionistic” commentary, pointing out the ways in which Barth interprets Paul’s epistle for his own day, how this actualized interpretation of the apostle’s message challenged the theology of Barth’s time, and how som...
The advent of the modern, historical, and critical methods of reading Scripture is one of the most significant events in the last five hundred years of Christian history and theology. New questions arose in the course of that history that led to new, sometimes troubling answers. New ways of considering Scripture were articulated. The crisis in which academic Christian theology has found itself for approximately two hundred years is directly related to the emergence of new ways of studying--and criticizing--the Bible. The Challenge of History traces the trajectory of these developments, presenting key readings from over thirty-five theologians--from Erasmus to Pannenberg--whose writings relat...
Theological Anthropology, 500 years after Martin Luther gathers contributions on the theme of the human being and human existence from the perspectives of Orthodox and Protestant theology. These two traditions still have much to learn from each another, five hundred years after Martin Luther's Reformation. Taking Martin Luther's thought as a point of reference and presenting Orthodox perspectives in connection with and in contradistinction to it, this volume seeks to foster a dialogue on some of the key issues of theological anthropology, such as human freedom, sin, faith, the human as created in God's image and likeness, and the ultimate horizon of human existence. The present volume is one of the first attempts of this kind in contemporary ecumenical dialogue.
La foi chrétienne affirme traditionnellement un Dieu qui agit dans le monde et dans l’histoire, qui l’a fait par le passé et le fera encore à l’avenir. La modernité pose une série de défis à cet élément de la représentation chrétienne de Dieu : autonomie du sujet, déterminisme mécaniste, scandale du mal dans le monde, etc. Des aspects qui amènent à vouloir nuancer l’image d’un Dieu qui agit, voir à y renoncer. Ce livre propose une autre voie, partant de la thèse que la modernité nous confronte au fait que la signification de l’énoncé « Dieu agit » est encore à découvrir. Il s’agira donc ici de prendre des chemins indirects, de faire des détours pour ce qui ne peut être connu directement, en passant par les motifs de l’Esprit Saint, de la prédication et de la résurrection, comme des manières de figurer l’action de Dieu dans la vie de foi, et en prenant appui sur les œuvres doctrinales des théologiens réformés Friedrich D. E. Schleiermacher (1768–1834) et Karl Barth (1886–1968).
Le moine trappiste franco-américain Thomas Merton (1915-1968) fut l’un des pionniers du dialogue entre christianisme et religions asiatiques. Cet ouvrage présente son parcours, culminant dans son voyage en Asie, ses échanges avec des spirituels de diverses traditions qui ont influencé et enrichi sa vie spirituelle. Face à l’expérience des Pères du désert et des mystiques chrétiens, sa découverte du bouddhisme zen et tibétain, du taoïsme, et dans une moindre mesure de l’hindouisme, ont transformé sa conception de l’être humain et de la vie intérieure. L’autrice détaille ensuite la contribution de Thomas Merton à la théologie chrétienne des religions et le présent...
La reprise de l’attention et de la recherche sur la pensée de Jacques Ellul (1912-1994) est aujourd’hui indéniable. Son apport aux réflexions autour de la situation sociale, politique et environnementale occidentale et globale nourrit l’analyse et la critique de certains des enjeux majeurs de notre époque. Ce travail, focalisé autour de la perspective théologique de l’œuvre d’Ellul, considère en priorité le discours sur l’espérance. Un deuxième horizon nourrit notre parcours : celui de l’actualisation du discours et d’un dialogue avec des voix de la théologie de notre temps. Tracer ces « perspectives théologiques » nous paraît une tache très importante pour la théologie chrétienne aux temps des fondamentalismes et des intégrismes.
Qu’en est-il des retours de la métaphysique chez les philosophes francophones contemporains et dans la théologie contemporaine ? En prenant appui sur la critique des arrière-mondes effectuées par Friedrich Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885), ce livre réinterroge la philosophie et la théologie : une métaphysique terrestre a-t-elle un sens, déjà du point de vue philosophique ? Comment peut-elle surmonter en particulier les affects anti-métaphysiques de la théologie protestante ? Et dans quelle mesure la théologie fondamentale peut-elle reprendre cette question à nouveaux frais, en faisant de la métaphysique terrestre une avant-garde de la théologie de l’incarnation ? L’auteur prolonge et précise dans ce nouvel ouvrage les thèses défendues dans son essai Tristesse et métaphysique terrestre. Existence, raison et transcendance, Le Cerf, Paris, 2022.
La théologie comparée renouvelle depuis plusieurs décennies les manières d'envisager le dialogue entre les traditions religieuses, notamment en prônant une lecture attentive et informée de textes issus d'autres traditions. L'exposition à ces textes nous interroge, nous déplace et nous enrichit. Elle renouvelle notre regard non seulement sur cette tradition, mais aussi sur notre propre culture. Il s'agit là d'une manière relativement nouvelle d'envisager le rapport entre les religions, et ce dans une perspective théologique. La théologie comparée offre en effet une alternative par rapport à la «théologie des religions», qui s'est concentrée sur le rapport entre les tradition...
« Spiritualité » : un mot à succès qui traverse les frontières et les langues. Il détrône la « religion » et les traditions de « sagesse » des rayons de librairies. Il s'installe dans des domaines aussi divers que la santé, le travail social ou le management. La « spiritualité » séduit par son accessibilité et son ouverture : elle permet la rencontre des pratiques les plus exotiques avec des représentations issues des grandes traditions. Elle permet de parler de manière très personnelle de la transcendance, sous la forme d'une expérience qui ne peut que s'exprimer sur le registre de l'intime. Cette ouverture s'accompagne d'un certain flou : est-il possible de s'orienter...
La Terre martyre montre comment la représentation en images de la vulnérabilité écologique pourrait influencer l'imaginaire éthique en temps de dévastation environnementale. Les représentations de la souffrance peuvent certes façonner des dispositions de soin envers la création. Mais elles soulèvent également de graves préoccupations éthiques et théologiques. En revisitant l'usage des images classiques du martyr dans le christianisme, Sarah Stewart-Kroeker montre le risque de passer d'une dénonciation à une glorification de la souffrance. De saint Augustin à Karl Barth, en passant par les théories contemporaines de l'image et une relecture de l'Apocalypse de Jean, l'auteure interroge sur le juste regard à porter sur cette martyrologie nouvelle qui est celle, inédite, de la création dans son entier. Un livre qui incite à élaborer une éthique de l'image pour ne pas détourner le regard de la responsabilité écologique qui nous incombe. lui rendre hommage. Homme de conviction et d'engagement,