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Ce numéro thématique s’inscrit dans le prolongement de la journée d’étude organisée par Géographie et cultures en mars 2022 à l’occasion des 30 ans de la revue. C’était alors l’occasion de faire un état des débats dans et autour de la géographie culturelle en France, sur les évolutions théoriques et méthodologiques de cette dernière, et la manière dont la revue a pu y contribuer. Les textes réunis ici interrogent plus précisément la manière de penser les cultures et les processus culturels par l’espace et les pratiques. L’hypothèse sous-jacente est que la géographie culturelle est progressivement passée d’une analyse des cultures à une analyse des pratiques culturelles et des processus culturels, que ce soit au travers des pratiques artistiques, des loisirs, du rapport aux objets ou des intérieurs domestiques. Afin de prolonger ou revisiter ces débats, parfois anciens, les travaux issus des communications sont accompagnés de deux articles de Paul Claval, fondateur de la revue, deux textes de cadrage et un entretien.
Ce numéro questionne à la fois la dimension spatiale des sexualités et la dimension sexuelle des espaces sous le prisme de l'espace public. L'expression « espace public » employée au singulier et au pluriel permet d'envisager la fabrique des identités individuelles, le déploiement des pratiques spatiales et la construction des territoires dans ce qu'ils ont de sexuel. Trois approches sont ici abordées, la première concerne les rapports sociaux, la deuxième porte un éclairage sur les rapports des acteurs aux normes, aux territorialités et enfin, la dernière mobilise la dimension spatiale des sexualités sous l'angle des revendications politiques et sociales.
La géographie et la philosophie ont des préoccupations communes (l'espace, le lieu, le monde) qu'elles travaillent selon des méthodes différentes. Elles élaborent à leurs sujets des savoirs et des concepts qui ne sont pas également signifiants pour les deux disciplines. Ce numéro tente d'explorer comment philosophie et géographie peuvent aider à appréhender l'ensemble de la planète Terre.
Ce numéro spécial a pour objectif de faire le point sur les concepts, débats et méthodes de l'approche culturelle en géographie avec, en toile de fond, une question qui concerne tout particulièrement la revue Géographie et cultures, fondée par Paul Claval : est-elle une revue du tournant culturel ? Une revue en phase avec la transformation des sciences sociales ? Mais ce tournant ne fut-il pas aussi à l'origine de tourments pour la géographie ?
Les indésirables sont ceux qui sont mis à l'écart parce qu'ils sont considérés comme étrangers, autres, déviants. Bien entendu, c'est dans le regard des groupes dominants qu'il faut chercher la source de l'indésirabilité et non dans un quelconque stigmate intrinsèque aux groupes visés. Ce dossier se penche sur le processus de production des indésirables, sur les politiques de gestion et leurs dispositifs, sur le point de vue des indésirables et sur les rapports de domination complexes dans lequels ils sont pris.
Être dans les nuages ou répondre " Présent " ? Voilà la question posée par ce numéro... après Jacques Prévert. Si les signes du Ciel ont souvent une connotation funeste, les nuages invitent à une contemplation plus sereine. Regarde le ciel ! Ce musée imaginaire est la réponse suggérée par les rêveurs philosophes (Bachelard, Schopenhauer, etc.) et les rêveurs géographes au rêveur poète.
Ce numéro est une invitation à explorer le dedans d'un monde autrement que depuis la ville. C'est un hommage à celles et ceux qui vivent à la campagne, la vivent et la font vivre. Au hasard de quelques campagnes parcourues en France les auteurs cherchent à rendre compte de sociétés qui ont leurs propres valeurs, référents et ambitions et qui proposent encore des alternatives. Entre habitudes, aspirations et contraintes, les expériences de vies ici abordées interrogent le temps, l'intimité, la frustration et bien sûr le désir.
Le projet initial de Gaston Berger était celui de développer une « anthropologie prospective », un examen des situations dans lesquelles « l'homme » allait être placé à l'avenir. En suivant ce projet, toujours en devenir, d'une démarche ayant pour exigence de se trouver au plus près des dynamiques sociales, économiques, écologiques, c'est à certaines de ces opérations transformatrices de la prospective que nous avons souhaité aborder dans ce numéro. En reconnaissant un monde habité, et habitable, composé par de nombreux opérateurs du territoire s'opèrent de nombreux réajustements théoriques et pratiques. Un tel processus est éminemment un travail politique puisqu'il v...
Films à grand spectacle, séries télévisées, musiques, chants, jeux vidéo, comics, sports : longtemps négligées, voire méprisées, les cultures dites "populaires" font l'objet d'un regain d'intérêt récent en géographie. Comment structurent-elles les représentations ? Quelle place occupent-elles dans les imaginaires géographiques ? Comment contribuent-elles à la création d'identités spatiales et sociales ? En quoi sont-elles aujourd'hui constitutives de processus d'appropriation de l'espace ? Des bandes dessinées de superhéros musulmans à la culture matérielle domestique, en passant par les séries télévisées et les chants de supporter, ce numéro explore différentes facettes des cultures populaires et montrent la fabrique des identités socioculturelles par les pratiques.
Ce numéro propose de renverser nos façons de faire de la géographie et d'aller explorer la boîte noire de la ville tridimensionnelle. La prise de hauteur de nos environnements urbains ainsi que les multiples facettes des imaginaires de la vi(ll)e verticale retracent les trajectoires de patrimonialisation ou de démonisation des gratte-ciel et des grands ensembles modernes.