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(Peeters 1997)
Francine Thyrion a voué sa carrière à l'enseignement, à la recherche et au service à la société. Cet ouvrage décrit les trois volets de son itinéraire : analyse littéraire, didactique de l'écrit argumenté et apprentissage de l'écriture à l'université.
La dissertation est un texte d'argumentation rigoureux et personnel. Exposé d’idées fondé sur une compréhension du réel, elle suppose une analyse méthodique et créative ; sa mise en forme requiert maîtrise intellectuelle, sens de la langue et de la communication écrite. Ce petit livre est utile aux étudiants, aux professeurs de français, à tous ceux qui, de manière régulière ou occasionnelle, sont confrontés à la production d’articles d’intérêt général, à la présentation d’exposés et de conférences. Ils pourront y trouver des indications précieuses sur les différentes étapes de la réalisation d’un tel discours. De nombreux exemples illustrent la méthode.
« Il fallait un jour entier pour entrer dans l'actualité des faits [...]. Il fallait un deuxième jour pour oublier, me sortir de l'obscurité de ces faits [...]. Un troisième jour pour effacer ce qui avait été écrit, écrire. » Durant plus d'un demi-siècle, Marguerite Duras a entrelacé sa vie et son oeuvre à l'Histoire, empruntant des voies qui rendaient poreux le réel et la fiction. Ce mouvement complexe ne peut se détacher, comme l'écrivain le précise elle-même, de l'articulation entre la mémoire et l'oubli. Les textes rassemblés ici partagent l'objectif de faire toute la lumière sur ces problématiques qui constituent l'un des piliers de l'oeuvre durassienne, des Impudents à C'est tout. Le présent ouvrage est issu du colloque international « Marguerite Duras : desseins de mémoire et d'oubli » qui s'est tenu à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) du 2 au 4 mars 2006, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de l'écrivain.
Dans la lignée des travaux de Schön et de Clot, plusieurs recherches récentes relatives à la formation initiale et continuée des enseignants ont montré la fécondité des démarches qui amènent ceux-ci à s'interroger sur les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs pratiques pour essayer de les transformer. Parmi ces démarches, le recours à l'écriture apparaît comme un moyen privilégié de prendre une distance tant cognitive qu'affective par rapport aux activités d'enseignement. Plusieurs dispositifs pédagogiques d'écriture réflexive ont ainsi été mis en place, tels que le portfolio, le rapport de stage, le journal de bord, la description d'incidents critiques, le récit...
C’est dans le champ de la didactique de l’écrit que s’inscrivent les travaux rassemblés dans ce volume. Analyser le processus d’enseignement/apprentissage de l’écriture est d’autant plus d’actualité que les attentes sociales auxquelles sont confrontés les enseignants sont de plus en plus fortes. En centrant la réflexion sur la nécessité d’articuler construction des savoirs et prise en compte du sujet-écrivant, les auteurs contribuent à éclairer les différentes dimensions de la compétence scripturale. Il s’agit aussi bien de mettre à plat les contraintes, les phénomènes régulés et les normes liés à l'écriture elle-même que d’analyser comment l'apprenant peut se les approprier en se constituant comme sujet-écrivant et comment l'enseignant, lui-même sujet-écrivant, les perçoit.
S'il n’est pas faux de considérer que, selon une formule stéréotypée, « l’argumentation est au cœur des écrits scientifiques », les travaux des linguistes et des didacticiens montrent toutefois que la question est complexe. En effet, les diverses manières de désigner l’argumentation, dans ce contexte, reflètent de nombreuses nuances à propos de ses objets et de ses manifestations. A ces diverses représentations, il convient de plus d’articuler les débats sur des questions vives concernant l’écriture de la recherche et le positionnement du chercheur, telles que : étayage, objectivité, neutralité, effacement vs point de vue personnel voire engagement ... Le sujet de...
Cet ouvrage, qui rassemble les contributions d'une douzaine de spécialistes japonais et français, donne un aperçu des études menées au Japon dans les domaines de la littérature et de la langue françaises. Les travaux concernent aussi bien le Moyen Âge, les 17e et 19e siècles, que la littérature et la langue contemporaines.
Le terme identité s'inscrit dans un réseau lexical complexe et connaît une telle diversité d'emplois qu'il est difficile de le cerner. Il présente par ailleurs des sens techniques différents selon les disciplines, et la recherche de ce concept dans les dictionnaires des Sciences du langage s'avère peu satisfaisante. Le présent ouvrage, issu du colloque « Construction d'identité et processus d'identification » (organisé à l'Université François Rabelais, Tours en novembre 2007) reprend une partie revue et corrigée après relecture anonyme des communications orales de ce colloque. Il tient sa singularité de ce que l'identité y est considérée non comme catégorie de langue ou de discours ou encore comme indice d'une appartenance socioculturelle mais plutôt comme un construit et l'identification comme une construction à part entière. La question se pose alors de savoir de quoi est construite l'identité et comment ? Les contributeurs à ce volume, sous des angles différents, tentent de répondre à ces questions, en analysant les différents processus langagiers qui concourent à sa construction.