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Sous le prétexte de voyages à travers le monde - plus précisément en Amérique latine, Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, etc. - François-Olivier Rousseau multiplie les descriptions, les souvenirs et les réflexions d'un écrivain. On pourrait le croire lassé de soi-même et des autres mais il n'en conserve pas moins une curiosité de tous les instants, doublée d'une ironie décapante. L'amateur de littérature sera sensible au ton de ce moraliste en marge : il y a en lui, pour notre époque, du Huysmans de A rebours. Ici, rien de banal.
" Lorsque la vie m'apparaissait l'espace de toutes les affres, je m'en remettais au cinéma du soin de jouer sous mes yeux une vie aux tribulations neutralisées par la distance, n'exigeant de moi qu'une adhésion passive. " Longtemps la fréquentation des salles obscures fut son parfait alibi. La réponse idéale qu'il opposa à l'ennui mortel de la vie de tous les jours. Cette longue accumulation de films, année après année, ne resterait pas sans incidence. Sa perception du temps en serait à jamais modifiée, comme sous l'effet d'une persistance rétinienne aggravée. Se souvenir d'avoir vu Cléo de 5 à 7 à telle heure de l'été 1962 formerait bien plus qu'un souvenir. Revoir pour l...
Écrite d'une plume élégante, la première biographie romancée de Christian avant Dior. Paris, années 1920 : un jeune homme cherche sa voie. Il passe ses soirées au Bœuf sur le toit en compagnie d'artistes déjà célèbres qui tous le reconnaissent comme l'un des leurs. Et pourtant Christian Dior ne sait pas encore comment exprimer son talent. C'est en crayonnant des modèles de chapeaux et en dessinant des robes pour des rubriques de mode qu'il découvre enfin sa vocation. Mais la guerre coupe court à ses ambitions. Démobilisé, Christian Dior rentre à Paris et seconde Lucien Lelong qui se bat contre l'occupant pour garder en France l'industrie de la couture. En 1947, il présente...
Analyse : Roman d'amour. Roman historique.
En 1925, Marie Bonaparte, descendante de Napoléon et épouse du prince Georges de Grèce, se croyant frigide, va consulter S. Freud. Elle découvre la psychanalyse et elle traduit les oeuvres en français de Freud. Devenue psychanalyste, elle dirige la Société freudienne de France et étudie la sexualité féminine. En 1938, elle fait passer Freud en Grande-Bretagne. Adaptation d'un scénario de téléfilm.
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Histoire d'un petit garçon triste, perdu et assez méchant, qui vit mal sa jeunesse à l'ombre d'une vedette de cinéma, "don Juan vaniteux, chic et égoïste" et qui se trouve être son père. Comment le ##Petit Chose## de F.-O. Rousseau traversera-t-il cet univers d'acteurs ratés, de producteurs sans le sou, de metteurs en scène sans talent, etc.? Et d'où lui vient cette précoce lucidité désenchantée ("A cette époque, je pensais déjà qu'il vaut mieux perdre toujours que souvent, que la constance trouve en elle-même sa grandeur")? L'auteur dont le style s'apparente à celui de Rinaldi et de Modiano, et dont les thèmes ont des résonances fitzgeraldiennes, a bien rendu l'atmosphère du cinéma français des années 1940 à 1950. Pas un grand livre mais un très bon livre.
Le Berlin tumultueux du dernier empereur, un groupe de jeunes peintres, un vieillard qui se souvient... Mais La Gare de Wannsee est, bien plus qu'une reconstitution, une vraie création. (...) D'un bout à l'autre du livre, le lecteur est comme porté par la puissance originale d'un regard et par la poigne de fer d'une écriture. (...) Une langue superbement classique. Pierre Lepape, Le Monde. Berlin, début du siècle. Sur les rives du lac Wannsee, un jeune peintre essaie d'apprivoiser la gloire. Du travail d'artiste, et du meilleur. (...) François-Olivier Rousseau n'a d'autre partenaire que la langue française, une vieille dame qui lui fait la cour comme au premier jour. Elle en rougirait presque, roucoulant sous ses caresses. André Clavel, L'Evènement du jeudi. Si François-Olivier Rousseau évoque avec nostalgie cette période étrange et fascinante, à la fois puissante et décadente, il sait, avec une incomparable habileté, animer le moindre détail, ironiser sans méchanceté, orchestrer son monde, et surtout écrire comme personne. (...) On ferme le livre, fasciné, enrichi, ébloui. Nicolas Brehal, Le Quotidien .
Quoi de commun entre la Callas, le roi de Tonga, un vieux cinéma athénien et les mines d'opales australiennes ? Rien, me direz-vous. Réponse fausse, et en tout cas par trop hâtive, qui dénote la méconnaissance des méandres aux multiples et insoupçonnées ressources de François-Olivier Rousseau et de sa théorie de la vie comme une suite de rendez-vous manqués. Fermement pris en main par l'auteur, le lecteur, chemin faisant, croisera également Bernanos, Somerset Maugham ainsi que des starlettes oubliées depuis des lustres, sauf des collectionneurs assidus de la défunte revue Cinémonde. À la fois profond et caustique, personnel et universel, familier et exotique, cet ouvrage sera pour le lecteur un compagnon fidèle propice à toutes les évasions.
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