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Le portrait vivant d'une population mal connue, celle des jeunes en errance, par le prisme de la vie, du déroulement et de l'invention quotidienne d'un travail social construit au plus près de ses destinataires. Ils avaient entre seize et vingt-cinq ans au début des années 1990 quand ils ont fait irruption dans l'espace public avec leurs chiens, leurs sacs à dos, leurs looks punk ou baba, en affirmant fortement leur marginalité. Aucune plainte, mais bien au contraire un statut de " zonards " explicitement revendiqué. En quelques années, ils ont investi les marges des grands festivals, les squares des centres villes, les places publiques, les halls de gares... Les CEMEA (Centres d'ent...
Le travail de rue est une constellation du travail social, au caractère particulièrement fédérateur : santé, social, humanitaire, médiation, accompagnement éducatif... se trouvent impliqués. En effet, il s’agit d’aller vers les usagers où ils sont et comme ils sont, et parfois vers des personnes qui n’ont rien demandé, pour leur proposer une attention, une écoute, un service, un accompagnement... Ce travail se fait en public, dans la rue, sous le regard de tous. Cet ouvrage répond à des questions pratiques : comment initier une action de rue ? Avec quels partenaires ? Comment y travailler la santé somatique et la santé mentale ? Quels liens avec la problématique du logement ? Y a-t-il des publics « particuliers » : mineurs, femmes ? Comment faire avec la non-demande ? Quelles places pour les bénévoles et les travailleurs-pairs ? Comment se positionner, avec quelle distance et/ou quelle proximité ? Comment s’y former, comment y former ? Des témoignages d’équipes de rue sont croisés avec les analyses et les propositions des auteurs de l’ouvrage, formateurs et praticiens expérimentés.
Changer de repères, de vie, d'aire culturelle, déstabilise et génère des souffrances qui sont d'autant plus importante que la migration n'a pas été choisie, que l'on est rejeté, condamné à chercher un groupe identitaire pour ne pas rester seul... Entre choix et soumission, les processus de déculturation, d'acculturation, constructifs ou enfermants, remodèlent les imaginaires et les vies en cherchant à conjuguer les possibles et les illusions qui relèvent parfois de la survie. Tout ceci sur notre fond républicain unificateur, de "Il est interdit de cracher par terre et de parler breton" à "Nos ancêtres les Gaulois". Migrations, immigrations, c'est la question de l'étranger, celui qui vient d'un autre lieu et qui surprend, interroge, fait peur. Et c'est pour celui-ci la découverte d'une culture autre à laquelle, en France, il va devoir se conformer.
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L'Etat social devient pauvre, le tissu social se déchire. Voilà alors que l'on redécouvre les pratiques collectives qui doivent permettre de remailler, qui plus est à moindre coût. Ne faisons pas les délicats, ce social participatif, collectif, coopératif ouvre sur un avenir nettement plus intéressant que l'actuel social fait d'assistance et de prise en charge passive. Nous allons donc nous intéresser ici au travail social collectif et coopératif, à la santé mentale collectivement prise en charge dans la cité, à la santé communautaire au sens de la Charte d'Ottawa de l'OMS. "Refonder le social" : les pratiques collectives peuvent y contribuer !
Quelle place, quelle responsabilité, quel rôle occupent la famille, les parents, dans ce qui se délite et dans ce qui se construit autour de la personne en souffrance ? La famille est-elle un espace pathologique et pathogène (« Family life »), un espace de soutien, un acteur constructif du processus éducatif ou thérapeutique ? Ces questions seront abordées dans un contexte de mutation des modèles traditionnels du couple et de la famille (chute du mariage, divorces, recompositions, remodelages des fonctions parentales...) et du contrôle sociétal accru, la « police des familles », où les attentions à la « parentalit頻 se focalisent sur des approches fonctionnelles ignorant ces bouleversements.