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" Parmi les grammairiens, Eratosthène de Cyrène, fils d'Aglaos, qu'on pourrait appeler non seulement grammairien, mais aussi poète, philosophe, géomètre, vécut quatre-vingt-deux ans " (Lucien, XII, 27). Cette présentation, volontairement lacunaire que Lucien fait du savant, pourrait presque servir de sommaire à ce volume qui représente les actes d'une journée d'étude qui s'est tenue à Saint-Etienne le vendredi 2 juin 2006 au Centre Jean Palerne. Mais Lucien ne dit rien ici de l'activité essentielle de géographe d'Ératosthène, ni de son intérêt pour la mythologie et l'astronomie, rien non plus de son rôle majeur dans les mathématiques. Lucien ne signale même que quatre domaines d'excellence du Cyrénéen, qui était ironiquement surnommé pentathlos : or, c'est à bien plus de cinq épreuves ou disciplines que s'est adonné Eratosthène et, s'il ne fut en tous ces domaines que le second, aucun savant ne put rivaliser avec lui pour l'éclectisme de son savoir encyclopédique. C'est à cette diversité même que ce volume veut s'intéresser, même si les traces en sont parfois difficiles à retrouver et à expliquer.
Das vorliegende Buch bietet eine eingehende Analyse der Episode um den Satyrn und Dionysos-Liebling Ampelos, die Nonnos von Panopolis (5. Jh. n.Chr.) in den Büchern zehn, elf und zwölf der Dionysiaka, dem letzten griechischen Epos der Antike, aufspannt. Im Charakterprofil seiner Ampelos-Figur, in deren Todesschicksal und Verwandlung in den Weinstock, spiegelt der Autor sein poetisches Konzept, das zugleich mit der Rückbesinnung auf jahrhundertelang tradierte Kultur- und Erzählformen einer neuen, dionysischen Formensprache verpflichtet ist. Die sprachlichen, stilistischen und kompositionellen Eigenheiten, die kreative Auseinandersetzung mit Dichtern wie Homer oder den Hellenisten, die Üb...
The Egyptian Nonnus of Panopolis (5th century AD), author of both the ‘pagan’ Dionysiaca, the longest known poem from Antiquity (21,286 lines in 48 books, the same number of books as the Iliad and Odyssey combined), and a ‘Christian’ hexameter Paraphrase of St John’s Gospel (3,660 lines in 21 books), is no doubt the most representative poet of Greek Late Antiquity. Brill’s Companion to Nonnus of Panopolis provides a collection of 32 essays by a large international group of scholars, experts in the field of archaic, Hellenistic, Imperial, and Christian poetry, as well as scholars of late antique Egypt, Greek mythology and religion, who explore the various aspects of Nonnus’ baroque poetry and its historical, religious and cultural background.
This Study of the Narrator in Nonnus of Panopolis' Dionysiaca by Camille Geisz investigates manifestations of the narratorial voice in Nonnus' account of the life and deeds of Dionysus (4th/5th century C.E.). Through a variety of interventions in his own voice, the narrator reveals much about his relationship to his predecessors, his own conception of story-telling, and highlights his mindfulness of the presence of his narratee. Narratorial devices in the Dionysiaca are opportunities for displays of ingeniousness, discussions of sources, and a reflection on the role of the poet. They highlight the innovative style of Nonnus' epic, written as a compendium of influences, genres, and myths, and encompassing the influence of a thousand years of Greek literature.
Direct Speech in Nonnus’ Dionysiaca is the first more extensive study of the use and functions of direct speech in Nonnus’ Dionysiaca (5th century AD). Its long soliloquies and scarcity of dialogues have often been pointed out as striking characteristics of Nonnus’ epic style, but nonetheless this fascinating subject received relatively little attention. Berenice Verhelst aims to reveal the poem’s constant interplay between the epic tradition and the late antique literary context with its clear rhetorical stamp. She focusses on the changed functions of direct speech and their implications for the presentation of the mythological story. Organized around six case studies, this book presents an in-depth analysis of a representative part of the vast corpus of the Dionysiaca’s 305 speeches. The digital appendix to this book (Database of Direct Speech in Greek Epic Poetry) can be consulted online at www.dsgep.ugent.be.
Eleni Pachoumi looks at the concepts of the divine in the Greek magical papyri by way of a careful and detailed analysis of ritual practices and spells. Her aim is to uncover the underlying religious, philosophical and mystical parallelisms and influences on the Greek magical papyri. She starts by examining the religious and philosophical concept of the personal daimon and the union of the individual with his personal daimon through the magico-theurgic ritual of systasis. She then goes on to analyze the religious concept of paredros as the divine "assistant" and the various relationships between paredros, the divine and the individual. To round off, she studies the concept of the divine through the manifold religious and philosophical assimilations mainly between Greek, Egyptian, Hellenized gods and divine abstract concepts of Jewish origins.
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Mise au point définitive de l’épisode central de la transmission du savoir grec en Occident Les relations entre la bibliothèque papale à la fin du XIIIe siècle et le célèbre traducteur Guillaume de Moerbeke constituent l’épisode central de la transmission du savoir grec en Occident. Ce livre présente une mise au point définitive de la question, en prenant comme cas d’étude une traduction de Moerbeke dont le modèle grec, actuellement conservé à Florence, faisait partie de la bibliothèque de pape Boniface VIII.
L’ouvrage a pour fil conducteur les rapports complexes entre les architectures et décors fictifs et les notions d’illusion, de fiction et de réalité de l’Antiquité au Moyen Âge. Il s’intéresse aussi à la réception ultérieure des architectures et décors fictifs antiques et médiévaux. La première partie, « La ville et ses monuments : fiction et mémoire », est centrée sur l’image de la ville entre modèle idéal vitruvien ou modèle mythique virgilien et imaginaire de l’espace urbain. La deuxième partie, « Architecture et décor : poétiques de la description », permet de voir qu’à travers la pratique, artistique ou littéraire, des architectures et des décors fictifs, il y a toute une poétique des rapports entre espace réel et espace fictif, entre mémoire et création. La troisième, « La représentation architecturale : entre espace fictif et espace allégorique », a pour sujet la notion d’espace symbolique, du « temple » allégorique vitruvien de l’architecture aux allégories du temple de l’âme et à la Jérusalem céleste, et de l’Antiquité à l’époque romantique.