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Le regard, élément constitutif de l'appréhension du moi, et donc la connaissance de notre propre personne, mais aussi lien vers l'extérieur, de représentation du monde, est étudié sous la lumière de la poétique. Une poétique qui a ici ses propres bornes. Spatiales tout d'abord, avec une limite aux territoires de la Martinique, Guadeloupe et Guyane, mais aussi temporelles avec une amplitude de trente-sept années entre 1945 et 1982. L'auteur tend à mettre en relation la vie des auteurs avec leur oeuvre, les thématiques mises en scène et les méthodes utilisées pour venir à leurs fins. Ouvert sur lui-même mais surtout sur les autres, cet ouvrage possède lui aussi une vision sur l'extérieur concise et pertinente. Tout est fait pour faciliter l'entrée dans cet univers pour tous les lecteurs. Les définitions d'usage sont apportées, les thématiques renseignées et explicitées, les poèmes classifiés et analysés, les schémas explicatifs ajustés, pour que le regard porté sur cette lecture n'en soit que plus appréhendable.
Signe des temps sans doute, cette nouvelle revue entièrement consacrée à Saint-John Perse est issue d'un site internet dédié à l'auteur d'Eloges (www.sjperse.org) créé en 2002. Une revue de ferveur qui se met en cheminement nouveau de la présence dans notre horizon, de cette oeuvre tellurique entre toutes. Ouvertes sur une critique qui a su effectuer les mutations nécessaires à un éclairage exigeant, La nouvelle anabase accueillera également la parole des écrivains et des artistes à propos du Prix Nobel de littérature 1960. Ce premier numéro réunit entre autres des articles de Patrick Chamoiseau, d'Ernest Pépin, de Claude Vigée, de Fortuné Chalumeau, ainsi que des analyses de Loïc Céry, Pierre Brunel, Christine Januel, François Le Roux, etc.
Le numéro interroge le concept de monde tel qu'il se donne à lire en philosophie et en littérature, en dégage les enjeux et l’imaginaire.
Ce rapport porte sur la préfiguration d'une nouvelle institution : « la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions ». Elle aura pour but de diffuser la mémoire de ce que fut l'esclavage, de la traite et du combat des abolitionnistes, et aussi de réfléchir à l'édification d'un mémorial aux esclaves et d'un lieu muséographique à Paris. Le rapport final, établi avec concours de l'Inspection générale de l'administration (IGA), a été remis au Premier ministre le 8 mars 2017.
Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, les études postcoloniales, issues du monde anglophone, font désormais partie de notre horizon critique. Nous n’en sommes donc plus au stade où il faudrait encore et toujours les acclimater en France et dans le domaine francophone. Les auteurs de ce volume en prennent résolument acte et, en se fondant sur la vitalité des créations qu’elles ont eues pour objet, ils interrogent les postures, intellectuelles ou littéraires, que les littératures et les études postcoloniales ont rendu possibles. Dans leur vocation politique et pluridisciplinaire, les productions postcoloniales ont en effet contesté les rapports de force et les hiérar...
Lors de la première édition du Collier chou en 1935, Camille Gast alias Louise Perrenot ne vise pas une diffusion qui aille au-delà d'un cercle restreint. Pourtant, ces « Impressions » recueillies tout au long d'un séjour de neuf ans en Martinique de la part de l'épouse d'un Inspecteur primaire de l'Éducation nationale dépassent à vrai dire cette relative confidentialité première. En consignant ses observations attentives sur la vie quotidienne des Martiniquais, Louise Perrenot fournit là un témoignage irremplaçable et exceptionnel sur la Martinique du XXe siècle commençant, période cruciale de transition que connaît alors l'île. Un document précieux.