You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
Canada has always been known as a good place to live: a tolderant, prosperous, stable country that treats its citizens fairly and protects the weakest in society. Yet during the past seven years, it has started to change into a harder, more mean-spirited place. What is going on? According to political scientist Christian Nadeau, this transformation is being engineered by Stephen Harper and the neo-con ideologues around him. The Conservatives have a clear agenda that they are implementing step by step. It is a well-planned and organized attack on justice and democracy as we have understood them to date. Nadeau looks at how Harper and the Tories are systematically dismantling political, social, and cultural institutions--and with them, traditions and values--that many Canadians hold dear. He analyzes the wide range of actions and decisions that reflect this program: proroguing Parliament, appointing right-leaning judges, promoting a law-and-order agenda, trying to gut the gun registry, preventing the collection of impartial data through the Census, and shutting down social programs. Rogue in Power is a compelling exploration of how Canada is being refashioned in broad daylight.
It is widely believed today that the free market is the best mechanism ever invented to efficiently allocate resources in society. Just as fundamental as faith in the free market is the belief that government has a legitimate and competent role in policing and the punishment arena. This curious incendiary combination of free market efficiency and the Big Brother state has become seemingly obvious, but it hinges on the illusion of a supposedly natural order in the economic realm. The Illusion of Free Markets argues that our faith in “free markets” has severely distorted American politics and punishment practices. Bernard Harcourt traces the birth of the idea of natural order to eighteenth...
Cet ouvrage a pour but non seulement de synthétiser l'essentiel des connaissances sur le milieu carcéral, le vécu des détenus, la place des gardiens, les liens entre les membres du personnel et les personnes incarcérées, mais aussi de réfléchir sur l'institution elle-même dans un contexte de reconnaissance des droits des détenus et de bureaucratisation. En mettant l'accent sur les changements que la prison a connus depuis la fin des années 70 et plus particulièrement sur ceux de la dernière décennie, les auteurs apportent un nouvel éclairage sur des dimensions importantes du milieu carcéral.
First published in 1952, the International Bibliography of the Social Sciences (anthropology, economics, political science, and sociology) is well established as a major bibliographic reference for students, researchers and librarians in the social sciences worldwide. Key features * authority: Rigorous standards are applied to make the IBSS the most authoritative selective bibliography ever produced. Articles and books are selected on merit by some of the world's most expert librarians and academics. * breadth: today the IBSS covers over 2000 journals - more than any other comparable resource. The latest monograph publications are also included. * international Coverage: the IBSS reviews scholarship published in over 30 languages, including publications from Eastern Europe and the developing world. *User friendly organization: all non-English titles are word sections. Extensive author, subject and place name indexes are provided in both English and French.
Punir est un acte social qui poursuit un but précis. C’est aussi une façon de tenter de faire valoir des valeurs prédominantes au moment où le jugement est prononcé. Être puni, c’est subir une souffrance déterminée socialement au nom de la protection de l’ordre public. L’ensemble soulève des questions qu’il convient de mettre en lumière. Les débats font rage autour de la pénalité contemporaine. Pour certains, nous punissons trop – trop souvent, trop sévèrement, de façon inadéquate, voire inutile ; pour d’autres, et a contrario, notre système serait trop laxiste ou trop doux – on parle alors de « sentences bonbons ». Un livre remarquable qui pose clairement la question de l’inflation pénale et carcérale, de la situation économique et sociale des condamnés et des coûts associés à l’exercice de la justice en regard des résultats attendus et obtenus.
Objet de nombreuses réformes législatives, le recours à la détention avant jugement au Canada a connu au cours des dernières décennies une augmentation phénoménale. À l’opposé, les condamnations à une peine privative de liberté diminuaient considérablement. Définie par la privation de liberté d’une personne soupçonnée d’avoir commis un acte criminel mais non encore déclarée coupable, cette mesure soulève de nombreuses questions auxquelles cet ouvrage répond de façon nuancée et limpide. En conjuguant diverses sources de données, ce livre ancre la question de la détention avant jugement dans ses contextes scientifique, législatif et politique, et donne la parole aux différents acteurs de la chaîne pénale : policiers, procureurs, juges, avocats de la défense et justiciables détenus. Les auteures mettent ainsi en lumière les motifs et les mécanismes entourant l’usage de cet emprisonnement, tout en analysant le modèle judiciaire canadien. La réalité présentée ici est non seulement sujette à de multiples controverses, mais sa compréhension donne une clef pour appréhender les politiques et les pratiques pénales canadiennes actuelles.
À Montréal, au début des années 2000, une série d’événements violents mènent à d’importantes opérations policières qui, jumelées à un grand battage médiatique, propulsent à l’avant-scène les gangs de rue. Jusque-là considérés comme de la petite délinquance et essentiellement associés aux difficultés d’intégration des nouveaux immigrants, ces groupes apparaissent comme une nouvelle menace à la sécurité publique. Qu’en est-il vraiment ? Curieusement, il n’existe aucun consensus quant à la définition du phénomène, même si certaines caractéristiques – la jeunesse des membres, le caractère illégal des activités ou l’identité commune – se retrouvent dans tous les cas de figure. Comment prévenir et traiter ce phénomène ? Dans cet ouvrage, des criminologues et d’autres spécialistes chevronnés font un tour d’horizon des aspects liés à cette forme de criminalité déjà bien installée dans plusieurs pays, mais dont l’existence au Québec commence à peine à être admise et comprise.
Les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte, avec la chute de Ben Ali et de Moubarak, ont produit un effet de démonstration des défauts de la cuirasse de régimes apparemment forts. Leurs succès ont favorisé une propension à l’action dans d’autres pays arabes, au sein de sociétés dont les revendications et les régimes ne sont pas forcément identiques. Ils ont ainsi ouvert un cycle de mobilisations qui, pour l’heure, n’est pas clos. Mais peut-on parler vraiment de révolution ? De ces affrontements ont surgi de nouvelles façons d’envisager les rapports de pouvoir, et c’est sans doute là que réside la principale « révolution » : une transformation en cours dans les relations politiques, qui place l’ensemble des protagonistes des scènes politiques arabes sous le signe de l’incertitude. Les auteurs s’appuient sur une connaissance de première main des terrains étudiés et prennent en compte la diversité des contextes pour expliquer ces événements et leurs répercussions au-delà de la rue.
Les enjeux de diversité ethnoculturelle, religieuse et autochtone soulèvent d’importantes questions concernant les conditions du vivre-ensemble dans une société plurielle. Cet ouvrage se veut à la fois rétrospectif et prescriptif dans les façons de repenser les administrations publiques au Québec et au Canada.