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This study is based on the primary assumption that literature and racial theories have a peculiar, if not unique, interplay, offering an in-depth exploration of the very specific way in which literature and conceptions dealing with race interact. Recent scholarship has started to examine this relationship, although either with a general focus on a specific literary tradition or period, or belong more to historiography than to an aesthetic analysis. This volume, on the other hand, presents recent and stimulating scholarship extending from the eighteenth century into the twentieth. Furthermore, the literary traditions explored here differ from a geographical and cultural point of view (encompassing French, British, German, and French-Lithuanian literatures), but also from the perspective of their genre (namely, prose fiction, poetry, ethnographic literature, and essays). Among others, the reader will find reflections on authors such as Bataille, Schlegel, Coleridge, Oscar V. de L. Milosz, Kafka, Kleist, Voltaire and Buffon.
In the 19th century, biological knowledge fascinated writers, who found it the source of a new poetry, of an imaginary beyond positivist logic, but also of a renewal of textual forms. This volume studies the processes of translation, transmission, and transposition of this knowledge as they manifest themselves in the field of French literature.
If discrimination and racism still exist, freedom is a misleading or wrong notion. Ukrainian refugees being referred to as real war refugees and Syrian refugees as economy migrants or fraud. Reports about Ukrainian refugees given priority over Non-European refugees at public facilities or when crossing borders. These describe the occurring german public discourse since the beginning of the war in Ukraine which address a hierarchy in the treatment of different ethnic groups of refugees. The scientific paper, which was submitted as a Bachelor thesis, considers the two refugee situations in 2015, 2016 and 2022 in Germany. The focus is on the similarities and differences on a systemic and struct...
As Jewish writers, artists, and intellectuals made their way into Western European and Anglo-American cultural centers, they encountered a society obsessed with decadence. An avant-garde movement characterized by self-consciously artificial art and literature, philosophic pessimism, and an interest in nonnormative sexualities, decadence was also a smear, whereby Jews were viewed as the source of social and cultural decline. In The Jewish Decadence, Jonathan Freedman argues that Jewish engagement with decadence played a major role in the emergence of modernism and the making of Jewish culture from the 1870s to the present. The first to tell this sweeping story, Freedman demonstrates the centrality of decadence to the aesthetics of modernity and its inextricability from Jewishness. Freedman recounts a series of diverse and surprising episodes that he insists do not belong solely to the past, but instead reveal that the identification of Jewishness with decadence persists today.
Kant scholars have paid relatively little attention to his raciology. They assume that his racism, as personal prejudice, can be disentangled from his core philosophy. They also assume that racism contradicts his moral theory. In this book, philosopher Huaping Lu-Adler challenges both assumptions. She shows how Kant's raciology--divided into racialism and racism--is integral to his philosophical system. She also rejects the individualistic approach to Kant and racism. Instead, she uses the notion of racism as ideological formation to demonstrate how Kant, from his social location both as a prominent scholar and as a lifelong educator, participated in the formation of modern racist ideology. ...
Cent ans après la mort de Marcel Proust, le 18 novembre 1922, on n’en finit pas de dénombrer ses contradictions, ses ambiguïtés et ses équivoques. Proust est catholique – « j’aime le catholicisme et je veux l’aimer » – tout en défendant les Juifs ; il se moque de l’antisémitisme, mais fait parfois sien le vocabulaire de Drumont ; se présente comme un « ardent dreyfusard », mais se métamorphose au cours de l’affaire et après son dénouement en un dreyfusard « désenchanté ». S’il condamne le nationalisme de ses amis antisémites comme Léon Daudet ou Maurice Barrés qui taisent sa judéité, il admire sans réserve ou presque leurs œuvres littéraires. Conser...
L’œuvre de Marcel Proust a été traduite dans de nombreuses langues et ces traducteurs offrent toute une panoplie de variantes selon leurs perspectives. La critique internationale s’est également penchée sur la Recherche dès les années 1920 pour se déplier ensuite en une multitude d’approches. D’autre part tout un ensemble d’auteurs littéraires a trouvé dans l’écriture proustienne une source d’inspiration. Et les lecteurs partout dans le monde ont suivi le conseil de Proust de créer leur propre version du texte. De toutes ces expériences en trouvera ici un reflet et des échos provenant de tous les coins de la planète, de la Chine au Brésil, de l’Italie à la Turquie, des Pays-Bas à la Suisse, de la Suède à la Catalogne, de la Hongrie à l’Allemagne, du Québec à la Grèce.
Est-il justifié de proscrire le mot " race " de la Constitution ? Comment penser qu'en supprimant le terme des textes législatifs, on contribue efficacement à la lutte contre le racisme ? Les préjugés et les comportements racistes sont-ils nécessairement liés à l'emploi du mot " race " ? Est-il justifié de proscrire le mot " race " de la Constitution ? Comment penser qu'en supprimant le terme des textes législatifs, on contribue efficacement à la lutte contre le racisme ? Les préjugés et les comportements racistes sont-ils nécessairement liés à l'emploi du mot " race " ? La délégitimation scientifique du concept de race depuis les années 1970 a-t-elle fait reculer le racis...
Philosophe de formation devenu politiste, sociologue et historien des idées, observateur critique et intellectuel engagé, le directeur de recherche au CNRS Pierre-André Taguieff est l'auteur d'une oeuvre hors normes par son volume, le nombre de thèmes abordés et ses innovations conceptuelles. Les textes réunis dans ce grand livre d'hommage font écho aux questions qui nourrissent ses recherches sur les mythes modernes – qu'ils soient progressistes ou déclinistes – et accompagnent le regard incisif qu'il porte sur les maux de notre monde contemporain : racismes, nationalismes, populismes, droites radicales, nouveaux totalitarismes, fanatisme et terrorisme djihadistes, communautarismes, tentations eugénistes, judéophobies, théories du complot. Science politique, sociologie, philosophie, rhétorique, analyse du discours, histoire des idées : autant de disciplines mobilisées par les 96 auteurs réunis dans ce volume encyclopédique pour aborder le " continent Taguieff ". Une radiographie sans précédent de nos débats intellectuels contemporains.
« Peut-on sortir de l’antisémitisme ? Et comment ? » Cette question conduit Pierre-André Taguieff à s’interroger sur le philosémitisme, qui désigne originellement, dans les rapports entre chrétiens et Juifs, le passage du mépris hostile au respect et à l’estime. Dans ce nouveau livre, il procède à l’examen approfondi des stratégies et des positions marquées par la haine ou la défense (ou l’amour), parfois ambiguë, des Juifs, auxquels on reproche soit leur universalisme, soit leur communautarisme. Ce livre examine les argumentations pro- et anti-juives développées par un ensemble d’auteurs et de figures publiques, du grand historien Michelet au journaliste Yann M...