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Qui a décrit la Franche-Comté ? Victor Hugo bien sûr, Charles Nodier, Colette et Alphonse de Lamartine... Évidemment Bernard Clavel, Louis Pergaud, Marcel Aymé et Max Buchon. Ils y sont nés ou y ont habité. Plus curieusement Clément Marot, Jean de La Fontaine, François-René de Chateaubriand, Honoré de Balzac, Prosper Mérimée, Gustave Flaubert, Francis Carco... Et puis Stéphane Mallarmé, Émile Zola, Hippolyte Taine, Jules Michelet, Jean- Jacques Rousseau, Voltaire et tant d'autres... Quels écrivains ont parlé de la Franche-Comté ? Tous, dirons- nous, ceux qui y sont nés, ceux qui l'ont traversée pour aller en Italie, ceux qui y « trafiquaient » dans les affaires, ceux qui y avaient des attaches familiales ou amicales, ceux qui venaient la conquérir ou s'y réfugier... La liste des auteurs qui firent de la Franche-Comté un « objet littéraire » est aussi riche qu'un manuel de littérature française, tous siècles confondus.
Cet ouvrage se propose d'interroger la genèse des figures de Dieu dans une longue durée où Adam n'en finit pas de conforter une domination longtemps restée sans partage. En replaçant ces constructions symboliques au coeur des enjeux sociétaux, il explore l'histoire des rapports entre féminin et masculin, depuis l'émergence des pères, patriarches, maîtres, rois et dieux dans les Cités-Etats du Proche-Orient, jusqu'à la résilience des inégalités entre les sexes dans les sociétés de l'âge capitaliste.
C’est le privilège des hommes d’État que de recevoir un surnom. Le « Che » est de ceux-là. Même si Jean-Pierre Chevènement n’a jamais accédé à la magistrature suprême, il aura marqué de son empreinte originale la vie politique française pendant plus de quarante ans. Constatant l’écart entre l’importance des fonctions qu’il a occupées et la connaissance réelle de son action et de son influence, Régis Boulat et Renaud Meltz ont sollicité les meilleurs historiens pour appréhender l’itinéraire de cet acteur majeur à partir de sources inédites, dont celles de l’intéressé lui-même. Les auteurs ont analysé la pensée et l’action d’un homme transcendant ...
Cet ouvrage tente de repenser les rapports qui se sont formalisés dans la Domitienne, modelée par les échanges depuis la plus haute Antiquité, où ont prévalu coexistence des hommes, autochtones et migrants, reconstruction des formes d'agrégation politique et sociale, restructuration des modes d'habitat, réaménagement du territoire et des paysages, adaptation des conditions de production et métissage des cultures, posant les bases d'une forte identité régionale.
Les analyses ici réunies questionnent trois leviers de l'intégration au sein des sociétés euro-méditerranéennes plongées dans une crise systémique aux implications tant politiques que sociales : la question des langues qui fait du multilinguisme un élément essentiel dans l'ouverture à autrui ; celle des politiques éducatives, décisives dans la formation de compétences ; celle, cruciale, des circulations dans un espace moins ouvert qu'il n'y paraît, où la nature de ces flux, touristiques ou migratoires, conditionne les termes de l'échange.
Toutes les sociétés, toutes les civilisations, ont besoin d'une genèse héroïque pour fonder leurs origines. Une geste destinée à justifier leur présent ; un point de départ qui fixe un avant et un après et qui fait qu'à partir d'un événement créateur, "rien ne sera plus comme avant". Le "père fondateur" est, selon les cas, un homme, une femme, un événement, un discours... Cet ouvrage se propose d'explorer ce concept, en croisant différentes approches : la linguistique, l'histoire, la philosophie, la littérature et le droit.
Les contributions réunies ici s'intéressent à ce que pourraient être les conditions d'un multiculturalisme réussi, dont deux dimensions sont ici privilégiées : celle de conflits religieux qui n'ont cessé d'être instrumentalisés au service de causes moins saintes que profanes ; celle des modalités d'intégration dans un espace que les institutions internationales ne sont manifestement pas parvenues à unifier, laissant aux organisations privées la charge de reprendre à leur compte cette responsabilité sociale dont les sociétés civiles portent la demande pressante et qui paraît bien détenir la clé de la soutenabilité d'un avenir commun.