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Marguerite aime Eugène, et l’attend ; Jeanne aime James, et l’attend. Lettre après lettre, chacune écrit sa passion ardente, douce, impétueuse, éperdue ; les mêmes mots, les mêmes joies, le même chagrin, le même amour fou. Un siècle sépare Jeanne et Marguerite. Mais quel fil invisible les relie l’une à l’autre ?
Qu’est-ce qu’une famille au XXIe siècle ? Comment ordonner nos histoires d’amour, de parents, d’enfants, de beaux-parents, de demi-frères, de quart de sœurs, de grands-parents d’adoption, de dons de gamètes, de liens de cœur ou de sang, « vrais » ou « faux », et faire en sorte que les familles qu’elles construisent soient équilibrées, vivantes, heureuses ? Comment, quelles que soient leurs formes, conjuguer filiation et transmission, égalité des sexes et complémentarité ? Comment la loi et la justice doivent-elles intervenir dans leur création et leur protection ? En s’appuyant sur son expérience de psychothérapeute, Serge Hefez revisite la fabrique de la famille ; de toutes les familles. Il nous montre, à partir d’exemples concrets, à quel point il est urgent de remplacer nos choix trop souvent binaires par des choix plus ouverts, et d’accepter sans peurs les mutations de ces familles qui fondent, à leur manière, une société nouvelle, plus fluide et plus libre.
Scouted in the street when she was 17, Victoire Dauxerre’s story started like a teenager’s fantasy: within months she was strutting down the catwalks of New York’s major fashion shows. But when fashion executives and photographers forced her to become ever thinner, Victoire’s dream became a nightmare.
Lorsqu’une inconnue emménage dans la maison Poussière, posée au bord d’une autoroute à huit voies sur l’île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s’interroge : qui a bien pu lui envoyer cette Française, après tant d’années d’abandon et de solitude ? Alors qu’à l’extérieur, l’hiver envahit tout, elle gratte, ponce, repeint, nettoie les souvenirs d’autres vies que la sienne, tandis que la maison tente de comprendre ce qui lui vaut d’être ainsi malmenée. Mais quand les bruits de la route finissent par se taire, seuls résonnent les murmures des douloureux secrets de la femme, auxquels font écho ceux de la vieille Poussière, de Dumontine et d’Émerencienne, les deux soeurs qui l’ont habitée des années durant. Vont-elles parvenir à se rencontrer enfin, pour, peut-être, se libérer de ce qui les hante depuis si longtemps ?
Psychothérapeute depuis plus de 30 ans, Myriam Brousse nous dit le corps comme réceptacle de toute notre histoire consciente et inconsciente.Le corps a une mémoire : il garde en lui les souvenirs enfouis de nos souffrances d’enfants, de fœtus, et même parfois de celles de nos parents. Imprimées dans nos muscles, nos os, notre chair, elles résonnent et se réveillent au fil des événements de notre vie. C’est dans ces échos qu’il faut chercher la source de nos maux ; les échecs qui se répètent ; les douleurs qui nous empêchent d’avancer. Travailler sur la mémoire du corps, ne plus subir son histoire, mais la saisir pour accéder enfin à sa propre vie.
Avec un grand-père communiste et l'autre membre du parti nazi, l'histoire de Klaus Vogel est imprégnée de celle de l'Europe. Klaus s'engage à 18 ans comme mousse sur un cargo pour découvrir le monde. Il devient rapidement officier de marine marchande. Après huit années de navigation, il décide de faire une pause pour rester auprès de sa famille et commence des études d'histoire. Après une thèse et quatre enfants, il prend la direction d'un groupe de travail composé d'historiens, de philosophes, de sociologues et de psychiatres. Ensemble ils étudient les origines de la violence, chez les individus et dans les nations. Je voulais comprendre où la violence prenait racine et comme...
La première enquête de Mina Lacan, profileuse « Moi, Hannibal Lecter, il ne me fait pas peur. Il ne me fascine pas non plus. Non. Il me fout la rage. Une bonne vieille rage des familles qui serait capable, pour le coup, de m’empêcher de dormir. Le truc qui te prend dans le ventre, juste en dessous du nombril, et qui ne te lâche plus jusqu’à ce que tout ait été mis à plat, et qu’on sache de façon claire ce qui s’est passé, comment ça s’est passé et si possible pourquoi. Ces mecs-là pensent que c’est eux les patrons. Eux qui décident, qui manoeuvrent, qui fomentent leurs saloperies. Et qu’ils sont si malins, ou si puissants, ou si tarés, que c’est eux aussi qui ...