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Interroger l’écriture de l’histoire de l’art constitue une des préoccupations les plus délicates, encore confidentielles, de nos confrères. Si les historiens, les littéraires et les philosophes ont maintes fois réexaminé leur langage, où se place l’historien de l’art par rapport à ses mots, à ses discours ? L’organisation des faits historiques, la mise en œuvre de dispositifs rhétoriques et le choix des termes, qu’ils soient descriptifs ou analytiques, n’ont rien d’opérations gratuites. Ils sont porteurs de concepts, de lieux communs et d’intrigues que les essais réunis ici explorent. Ces derniers tracent les linéaments des écritures institutionnelles, idéologiques et narratives de l’histoire de l’art telles qu’elles ont pu se développer de la fin du XIX e siècle jusqu’aux années 1980. De la nécessaire attitude réflexive que convoque l’analyse de l’écriture émergent les enjeux méthodologiques de ce travail de déconstruction. Si la contextualisation historique est privilégiée, la sémiologie et la narratologie offrent d’autres voies possibles pour interroger le récit de l’histoire de l’art.
Le présent recueil explore l’influence du « presque » et de l’« autrement » de la traduction sur les développements de l’histoire de l’art, du XVIe siècle à son institutionnalisation au XIXe siècle, jusqu’à ses pratiques actuelles. Les rapports franco-allemands, dans la continuité des transferts culturels, et la question de la diffusion de la langue anglaise, dans le sillage de l’histoire globale de l’art, dominent l’actualité de la recherche dès lors qu’il s’agit de conjuguer histoire de l’art et traduction. Pourtant ce champ d’étude reste encore très largement à explorer et pourrait reconfigurer une certaine appréhension de l’histoire de l’art. ...
Through the contributions of 22 authors, this book examines the legacy of Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, the architect who restored Notre-Dame de Paris.
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Cette série des "Guides des arts" propose une nouvelle approche monographique des artistes majeurs à travers le double témoignage chronologique du journal : " le journal intime ", propre à la vie et à la carrière de l'artiste, et le " journal du temps " dans lequel il a vécu. Année après année, le " journal intime " rend compte au plus près de la vie de l'artiste et de son oeuvre, à travers sa correspondance, le témoignage des tiers, ses propres écrits, ses carnets de dessins ou d'esquisses restituant sa vie, sa carrière. Ces documents alternent avec des commentaires d'oeuvres placées comme eux à leur date de réalisation. Le " journal du temps ", lui aussi suivi d'année en...
"Deuxieme volet du triptyque consacré à l'étude des collections de dessins anciens du musée de Grenoble, après un ouvrage sur l'Italie, et avant de s'intéresser aux Nordiques, ce catalogue s'attache au fonds des artistes de l'école française, riche de plus de mille dessins, issu en majeure partie du legs Mesnard. Cent vingt-cinq feuilles, s'échelonnant de la Renaissance au tout début du XIXe siècle, illustrent avec beauté, parfois fulgurance ou encore simplement avec charme, l'histoire d'un art qui, par-delà les influences étrangères - l'Italie principalement - et grâce à des personnalités fortes et diverses, s'est forgé une identité distincte et originale. Fruit de recherches historiques méthodiques, mais aussi d'intuitions et de preuves, de regards aiguisés et perspicaces, cet ouvrage présente la qualité du fonds grenoblois, demeuré confidentiel et inexploré depuis des décennies, au détour de nouvelles attributions, de découvertes, d'anonymes, d'artistes majeurs ou rares."--P. [4] of cover.
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Nicolae Grigorescu (1838-1907), peintre roumain, se forme à Paris et fait de nombreux séjours à Barbizon, puis en Bretagne. Familier de Millet et de Courbet, sa rencontre avec les impressionnistes contribue à éclaircir sa palette tout en confirmant son goût pour l'expression spontanée des sensations visuelles. Voici l'occasion de découvrir un ensemble d'œuvres étonnantes qui réunissent sous le signe d'une même sensibilité, des thèmes roumains et des sujets inspirés par le paysage français. Assimilant la leçon des peintres de Barbizon et des impressionnistes, Grigorescu s'affirme non seulement le peintre roumain le plus important et le premier à introduire la peinture moderne dans son pays, mais aussi, tout simplement, un très grand peintre.