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La 4e de couv. indique : "À en croire Péguy, l'ordre seul fait en définitive la liberté, et le désordre la servitude. Ce chiasme réapproprié en désordre-liberté, en ordre-servitude et vice versa pose d'une part le problème de la conciliation des deux exigences apparemment contradictoires, antinomiques et, d'autre part, semble interpeller au premier chef la philosophie politique. Pourtant, tout est entrecroisé ; l'ordre pensé à la fois comme finalisé et comme structure stable ou récurrente, et le désordre comme absence d'un dessein intelligent, ouvrent à une complexité qui enjoint politique, éthique, esthétique et épistémologie à la quête de sens. Repenser le désordre...
This book considers different stages of Kurdish history, oppression, and genocide through a critical lens, offering an historiography of Iraq and colonialism. Divided into two parts, the first part conceptualizes the coined term “genocide culture” and examines dominant Iraqi cultural practices that fostered genocide. The second part contextualizes the experiences of the Kurdish community to examine the effects of cultural practices and the role of “civilian actors” in fueling the extermination of targeted groups. Through semi-structured interviews, primary archival documents, and nonparticipant observation, the author studies the links between everyday cultural practices and microaggression in general and the nexus between the state and the general population in the implementation of macroaggression and genocide. The audience will include scholars and students interested in genocide studies and the relation of both genocide and culture to histories of colonialism, as well as those working in the fields of violence and cultural psychology, sociology, history, international relations, ethnic conflict, and Middle Eastern studies.
Cet ouvrage donne de la vitalité à une politique en crise. La désaffection du citoyen à l'égard des institutions démocratiques est un sujet préoccupant. Elle est de plus en plus visible malgré la bienveillance affirmée des hommes politiques. Le malaise vient peut-être de l'augmentation des savoirs dans un contexte de désacralisation des valeurs.Les citoyens font preuve d'ignorance à l'égard du fonctionnement des institutions néolibéralisées. Les débats sur les implications éthiques et sociopolitiques de la rationalité s'accroissent face aux désastres multiformes et à la problématique des droits de l'Homme. Par-dessus tout, la politique n'a pas vocation à diviniser le monde tel que le fait le néolibéralisme. Elle devrait plutôt l'humaniser. Les textes qui composent ce volume s'attèlent ainsi à réexaminer les crises sociopolitiques, éthiques, environnementales et culturelles du monde contemporain.
Fondée en 2019 par Dr. Côme Mama, Revue Philosophique Bantu est une revue internationale de philosophie qui est consacrée à la réflexion sur les problèmes du monde contemporain et le développement de l’Afrique. Elle est animée par un collège de Professeurs Titulaires d’Université et des Docteurs en philosophie. Ont contribué à ce numéro : Stève Gaston Bobongaud, Maître de Conférences, Université Catholique d’Afrique Centrale. Oumarou Mazadou, Maître de Conférences, Université de Yaoundé I. Aristide Cheuameni Lachiffo, doctorant, Université de Dschang. Dan Frank Nasser Kouadio, doctorant, Université Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire. Jean-François Ndjana Onguéné, doctorant, université de Yaoundé I. Côme Mama, Fondateur et Directeur de Revue Philosophique Bantu.
Il n'existe pas de règle universelle en politique, n'en déplaise à l'universalisme d'une certaine gouvernance mondiale qui s'est transformé en impérialisme. Les analyses de l'auteur viennent tacler cet impérialisme abstrait, volontairement aveugle devant les réalités les plus empiriques, donc les plus visibles et pragmatiques de la résilience des autres civilisations.
On ne connaît pas beaucoup les philosophes camerounais dans le monde et les philosophes camerounais ne se connaissent pas beaucoup eux-mêmes, entre eux, chacun évoluant apparemment seul dans son domaine. Ce livre s'efforce de donner, pour la toute première fois, une présentation aussi complète que possible de la philosophie camerounaise : personne ne se demandera plus s'il y a de la philosophie au Cameroun et quels sont les brillants esprits qui l'ont animée et qui la poursuivent.
Cet essai reproduit le contenu des carnets que Friedrich Nietzsche est supposé avoir rédigés lors de ses différents séjours au bord de la Méditerranée. Le lecteur trouvera dans ce Journal retrouvé, qu'il soit miraculeusement parvenu entre les mains de l'auteur ou qu'il soit issu de son imagination, la même authenticité que celle des cahiers de Nietzsche publiés à ce jour. En entrant dans l'intimité de Nietzsche, on devient familier d'un homme remarquable qui est l'antithèse même du penseur violent et méprisant qu'on nous a si souvent présenté. Dans sa préface, Boris Cyrulnik dévoile les raisons qui l'ont amené à s'intéresser à la philosophie nietzschéenne. Son regard d'éthologue et de psychiatre apporte un complément riche et original à la lecture du Journal retrouvé.
Si le Covid-19 a pu se présenter comme un épisode inédit, sa propagation paraît avoir ravivé des débats antérieurs. En effet, l'épidémie semble bien avoir révélé les limites d'un mode de production fondé sur une croissance perpétuelle – le ralentissement des gains de productivité observé depuis un demi-siècle laissant entrevoir une possible stagnation de l'économie. Et les défis écologiques, ainsi que les tensions géopolitiques, confortent cette tendance. Il y a donc nécessité de rappeler les difficultés croissantes du capitalisme néolibéral à se sortir de manière constructive de ses crises financières.
Les mythes ont non seulement contribué à structurer la pensée philosophique, mais aussi servi de référentiels pédagogiques à la philosophie pour penser l'être-au-monde de l'homme à travers son histoire. Étant donné qu'ils sont des véhicules d'une éthique fortement menacée par la crise des valeurs, le présent ouvrage vise à donner vie et consistance à la dialectique entre la tradition et la modernité pour réfléchir sur les conditions de possibilité d'un vivre-ensemble-harmonieux à notre ère marquée par le dépérissement de l'État. La question centrale à laquelle tentent de répondre les diverses contributions de ce livre est la suivante : la modernité, caractérisée par l'effervescence de la démocratie et la promotion de la liberté à laquelle s'arrime l'éthique de conviction, peut-elle encore s'inspirer de la tradition fondamentalement marquée par la responsabilité collective qui nourrit l'éthique de souveraineté ?