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L’époque n’est plus au rire ; pire, il a été interdit... Le seul moyen de s’en payer une tranche : un petit tapin comique Boulevard Desproges. Entre les clowns roumains, les recalés du Jamel Comedy Club et les têtes d’affiche déchues de la grande époque, on n’a que l’embarras du choix... Mais, si le rire est contagieux, ne risque-t-on pas d’attraper une saloperie ?
Ces onze nouvelles ont été écrites entre 2006 et 2011. Nombreux sont les textes qui prêtent à sourire, mais le recueil ne sera pas remboursé en cas de suicide au gaz.
L’effet papillon ? Le grain de sable ? La nature intrinsèque de l’homme ? Qu’est-ce qui fait dérailler une vie ? Dans ce premier recueil de nouvelles, au long du fil tendu du quotidien, on se laisse déséquilibrer, surprendre parfois avec des héros qui n’ont que leur peau d’humains comme excuse. L’auteure n’a aucune pitié pour les bons sentiments.
Ce livre parle de vous. Il parle d’un homme qui retrouve son frère pour vider la maison de campagne de leurs parents. D’un couple en vacances à Rome, qui n’arrive pas à trouver le sommeil parce qu’il fait trop chaud, surtout la nuit. D’un adolescent qui se rend compte que sa grand-mère ne sera bientôt plus qu’un souvenir pour lui. Il parle de vous, de moi, de nous. De nous tous, qui sommes des corps. Des corps humains. Des corps sensibles.
« Si elle n’avait jamais eu de sœurs. Ou si elles étaient mortes toutes les trois. Plutôt que de les entendre hurler, dévaler les escaliers sans arrêt, de les voir débouler dans sa chambre pour lui demander de les départager d’un nouveau concours idiot ou de refaire pour la cinquième fois leurs tresses, Audrey pourrait se concentrer et parvenir à finir une phrase du premier jet. Sans ses sœurs, elle connaitrait enfin la paix. Pour que le silence soit parfait, il aurait fallu qu’elle n’ait plus de parents non plus, évidemment… » Entre lumière et zones d’ombre, les personnages de ce recueil tracent leur route sur le fil ténu qui sépare la réalité apparente du monde intime.
Quelques heures. Quelques jours tout au plus. Intrusion dans l’histoire de treize adolescents. Morceaux de vies. Arrachées. Rêvées. Courses effrénées pour tenter d’exister. Les pas de Jessica se perdent dans les rues froides de Bruxelles, tandis que ceux d’Églantine se cherchent. Les yeux assassins de Nina. Les yeux gris de Marine. Du gris de la pluie au soleil des collines. Les rêves hauts de Maria. Le couteau de Julien. Par amour. Le couteau de Vlad. Pour les faire taire. Tous. Ne pas baisser la tête. Jamais.
Les vies ordinaires ont ceci d’extraordinaire qu’à tout moment elles peuvent le devenir. Quand ? Pourquoi ? Comment des personnages ni super-héros ni aventuriers peuvent-ils se retrouver, sans l’avoir prémédité, en train de taire, mentir, tricher, voire plus ? À partir de quel évènement, grand ou minuscule, vont-ils quitter la route ? Avec une sobriété d’écriture inspirée par Raymond Carver, ces nouvelles racontent le moment qui va faire déraper des personnages à priori sans histoire, les entrainer là où ils n’auraient pas imaginé aller. On y rencontre Jérôme et les cendres de sa mère, Williams qui vient attendre sa fille à un gouter d'anniversaire, celui qui n...
Qu’il s’agisse de participer à une course d’endurance, de mettre le point final à un roman, de retrouver les héros de son enfance, de parvenir au terme d’un repas affligeant, de refaire le voyage de noces de ses parents, de séduire Isabelle Adjani ou d’accompagner son meilleur ami au cimetière, la tâche s’avère à chaque fois difficile. Pourtant, les personnages de ces sept nouvelles sont décidés. Ils iront jusqu’au bout.
« Oh le comédien ! Oh l’artiste ! Applaudissez, messieurs-dames, l’illusionniste entre en piste. Il est majestueux, il est magnifique : quelle splendeur d’hypocrite, quel perfide. Admirez sa technique, acclamez ses fourberies. Il dit Madame, il pense catin. Quel poète ! » Les personnages d’Isabelle Baldacchino s’entrecroisent, se répondent ou s’ignorent en choisissant le trottoir d’en face. Une marche d’escalier, une rue, une cave sont les lieux où ils vivent, où ils passent, où la tragédie côtoie insolemment la légèreté. Toutes ces nouvelles se suffisent à elles-mêmes, mais l’auteure s’est employée à tisser des liens. Retrouvez-les ou laissez-vous mener jusqu’au dernier texte qui résonnera en vous comme un écho. Isabelle Baldacchino vit en Hainaut. Professeur de français, patronne de restaurant, comédienne, animatrice d’atelier d’écriture... Elle trouve même le temps d’écrire. Le manège des amertumes est son premier recueil.
De faux espoirs en vraies désillusions, les neuf personnages de ce recueil pourraient baisser les bras, se fondre dans les jours qui passent. Mais il y a cette étincelle au fond d’eux : celle qui les fait ne pas renoncer, croire en l’improbable. Et quand le hasard s'en mêle... Marcus le déclassé, Daniel sur qui pèse un secret d’enfance, Lana qui n'a pas pris son envol, Irène qui rejoue une partie de son histoire, et les autres. Ils vont être prêts à changer les règles, à faire un pas de côté et à se découvrir tout à coup aux antipodes de ce qu’ils pensaient être, si différents, si vivants. Avec ce cœur qui continue de battre, envers et contre tout. Et le poète inconnu, qui apparait ou disparait, l'a bien compris qui vient poser ses mots ici ou là...