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« Si elle n’avait jamais eu de sœurs. Ou si elles étaient mortes toutes les trois. Plutôt que de les entendre hurler, dévaler les escaliers sans arrêt, de les voir débouler dans sa chambre pour lui demander de les départager d’un nouveau concours idiot ou de refaire pour la cinquième fois leurs tresses, Audrey pourrait se concentrer et parvenir à finir une phrase du premier jet. Sans ses sœurs, elle connaitrait enfin la paix. Pour que le silence soit parfait, il aurait fallu qu’elle n’ait plus de parents non plus, évidemment… » Entre lumière et zones d’ombre, les personnages de ce recueil tracent leur route sur le fil ténu qui sépare la réalité apparente du monde intime.
Quand on est huissier, on doit souvent forcer la porte pour entrer chez les gens. Le cinéma et la littérature nous montrent des huissiers de justice froids et calculateurs. Celui dont il est question ici s’éloigne de cette image en fonction des personnes qu’il a en face de lui, de leurs problèmes et aussi de son envie de vivre différemment sa profession. Des liens particuliers se nouent et des histoires étranges, drôles ou émouvantes commencent. Elles sont racontées dans les quinze nouvelles qui composent ce recueil Après une trentaine d’années consacrées à la science agronomique et aux petites bestioles, d’abord comme étudiant puis comme chercheur, l’auteur a décidé de tout plaquer pour se consacrer à une activité un peu plus sérieuse : écrire des histoires. Il a été primé lors de différents concours de nouvelles et nous offre ici son premier recueil.
Un mari toxique, une grossesse non désirée, l’amour qui s’en va, la perte d’êtres chers, un corps malade qui n’obéit plus, chaque personnage de ce recueil doit faire face à la souffrance. Certains l’apprivoiseront comme un animal sauvage, d’autres la retourneront à leur avantage, tous parviendront d’une manière ou d’une autre à l’empêcher d’envahir leur existence. Brice Gautier est professeur des universités dans une école d’ingénieur à Villeurbanne. Auteur de nouvelles exclusivement, il en a publié une vingtaine dans les revues Harfang, Rue Saint Ambroise, Les hésitations d’une mouche, Pourtant et Le cafard hérétique. Il a également participé à trois anthologies pour les éditions Arkuiris.
Douze tableaux, douze nouvelles, douze lunes devrait-on dire... Car on parle ici de lunes, de cycles, de sang. De menstruations. Un thème tabou, un bastion que la littérature a souvent refusé d’investir parce qu’il y a un je-ne-sais-quoi de tribal, de reculé, de primitifdans ces histoires qui doivent rester secrètes, refoulées ou proscrites : qu’elles soient accueillies avec déception, soulagement ou exaspération, les règles nous ramènent à notre condition animale. Balayant les préjugés, l’auteure parcourt ce delta maudit pour tenter d’accoster sur des rivages parfois glauques, mais pas seulement... En parler sans trivialité semblait définitivement exclu et pourtant Pascale Pujol vous laisse suspendu(e) au fil de son talent.
Evelyne se perd dans les caves du palais de justice. Bernard et Valérie décident de se rencontrer, mais aucun n’a mis sa vraie photo sur son profil. Et Arnaud a un mal fou à concocter une fricadelle végane… Deux fils rouges traversent ce recueil : l’ironie et Bruxelles, ville natale de l’auteur.
Des nouvelles écrites à hauteur d’hommes et de femmes. Une langue qui coule de source et emporte le lecteur. Douze récits où se mêlent émotion, humour et poésie. Des personnages qui, comme nous tous, ont appris en autodidactes à être parents, enfants, époux ou simplement eux-mêmes. Rien de plus que des êtres humains qui font ce qu’ils peuvent lorsque la vie leur réserve un coup du sort : ils résistent ou ils se cachent ; ils en rient ou ils se battent. Quoi qu’ils fassent, Luc Leens ne les juge pas. Il est de leur côté. « La vie n’est pas un roman, c’est un recueil de nouvelles inattendues, tristes, merveilleuses, déconcertantes. » (extrait de la préface d’Armel Job) Luc Leens est né en 1956 à Mons, en Belgique. Depuis 2020, il a troqué sa plume de traducteur pour celle de nouvelliste. De la traduction, il a gardé le gout de s’effacer derrière ses personnages, de les laisser vivre ou raconter leur vie avec leurs mots, leurs vérités. Ses nouvelles lui ont déjà valu une quinzaine de prix en France et en Belgique, notamment le prix Albertine Sarrazin.
Les vies ordinaires ont ceci d’extraordinaire qu’à tout moment elles peuvent le devenir. Quand ? Pourquoi ? Comment des personnages ni super-héros ni aventuriers peuvent-ils se retrouver, sans l’avoir prémédité, en train de taire, mentir, tricher, voire plus ? À partir de quel évènement, grand ou minuscule, vont-ils quitter la route ? Avec une sobriété d’écriture inspirée par Raymond Carver, ces nouvelles racontent le moment qui va faire déraper des personnages à priori sans histoire, les entrainer là où ils n’auraient pas imaginé aller. On y rencontre Jérôme et les cendres de sa mère, Williams qui vient attendre sa fille à un gouter d'anniversaire, celui qui n...
Ce livre parle de vous. Il parle d’un homme qui retrouve son frère pour vider la maison de campagne de leurs parents. D’un couple en vacances à Rome, qui n’arrive pas à trouver le sommeil parce qu’il fait trop chaud, surtout la nuit. D’un adolescent qui se rend compte que sa grand-mère ne sera bientôt plus qu’un souvenir pour lui. Il parle de vous, de moi, de nous. De nous tous, qui sommes des corps. Des corps humains. Des corps sensibles.
Une femme, un homme. Des hommes, des femmes... Dans ce recueil tout est affaire de rencontres, d’effleurements, de confrontations, d’observations. L’humour est présent, la lucidité aussi. Cela donne une petite musique qui, parfois nous fait sourire et, souvent, nous laisse songeur Né en Allemagne, grandi en Pologne, vivant en France, tour à tour pompiste de nuit, maquettiste d'architecture, lecteur de français en Suède, prof de lycée, agent de voyages, traducteur, urbaniste, Dominique Nieznany hésite maintenant entre deux carrières : écrivain nobélisable ou plombier polonais ? Vu la pléthore de candidats au Nobel et la pénurie d'artisans, la deuxième option semble plus réaliste. Mais sait-on jamais ?
À la lanterne rassemble des poèmes initialement publiés sur les réseaux sociaux. Ils sont la trace de liens, d’échanges, d’ouvertures et d’attentes. Ils s’inscrivent ainsi dans le cours du temps, avec les sentiments et les impressions du jour, et témoignent d’une solitude aux aguets qui tient, dans son intimité, une manière de journal métaphysique de ses affinités et de son regard sur le monde. Jack Keguenne (1957) vit et travaille à Bruxelles. Écrivain polygraphe, il est l’auteur d’une trentaine de livres, poèmes, essais et romans ou encore de critiques d’art et de littérature. Il a aussi mené, entre autres métiers, une carrière d’artiste avec des dessins inspirés de l’écriture, les calligraphismes, exposés régulièrement depuis plus de quarante ans.