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Ce livre s'inscrit dans une communication pour la construction du sujet. Son objectif et sa finalité, c'est de faire émerger un acteur social affranchi pour en faire un acteur de développement. Il concerne tout l'Homme et tout Homme. Homme de tout sexe, de tout âge et de toute condition. L'oeuvre se présente, dans cette perspective, comme une contribution à la problématique du métier d'Homme. À la vérité, être un Homme, et le devenir davantage chaque jour, constitue un véritable challenge. C'est à coup sûr le métier le plus difficile. Il s'agit de supporter les coups et de braver les aléas de la vie, de bien intégrer les nécessaires et impérieux réajustements cognitifs et comportementaux, afin de mieux être aujourd'hui et demain acteur de développement dans une société qui réclame ses bâtisseurs, dans un monde qui cherche des Hommes, ceux qui ont suffisamment de métier pour tenir debout, dans la position de l'Homme Vivant.
Depuis le 20 mars 2020, le Maroc a annoncé en urgence le début du confinement, une interdiction des rassemblements, une fermeture des frontières et l'encouragement du télétravail. Ces mesures avaient comme but de limiter la propagation du virus. De plus, la proactivité de sa majesté Mohamed VI a joué un rôle fondamental pour soutenir l'économie. La place du Maroc en Afrique positionne le pays comme un exemple de réponse rapide contre la pandémie et encourage l'échange de bonnes pratiques en termes de gestion sanitaire mais aussi de gestion des impacts socio-économiques sur les économies africaines. Le Maroc s'est engagé dans de nombreuses initiatives qui visent à promouvoir la collaboration sud-sud sur le plan politique, économique et humain, notamment vis-à-vis des pays de l'Afrique subsaharienne.
Les différents types d'aides à l'Afrique sont, pour l'auteur, une sorte de «valium» sciemment étudié et méthodiquement administré pour maintenir ce continent dans un état de dépendance continuelle et assurer ainsi son contrôle par un Occident toujours en quête de stratégies de domination. Le rôle de la communication a été déterminant dans le processus de stigmatisation de l'Afrique et dans la légitimation de l'aide comme réponse à sa «pauvreté» endémique : alors la remise debout du continent noir ne saurait se faire sans le travail d'une communication avec un nouveau narratif, dépouillé de tout cliché colonial. Il faut, pour cela, une série de «nouveaux regards» qui débouchent sur de «nouveaux paradigmes». Tout doit passer par le refus d'une aide.
Vladimir Poutine, persuadé d'être l'homme le plus puissant de la planète, a jeté son dévolu sur l'Afrique. Dans cet ouvrage, l'auteur dénonce, dans une langue acérée, à la fois la dangerosité et la vacuité de la stratégie militariste de Poutine sur le continent ainsi que la tendance des Africains à épouser les querelles de circonstances de certains acteurs occidentaux. Dans l'intervalle, il dresse un véritable réquisitoire contre l'incapacité de Paris à changer son logiciel sur l'Afrique, resté figé dans les rapports fixés par le Code noir : de maîtres à esclaves.
Les nombreuses crises politiques, sécuritaires et économiques en Afrique, notamment en Centrafrique, sont assurément liées à la mauvaise gestion du bien commun : tel est le point de départ de cet ouvrage. La question du bien commun y est pensée comme le chemin d'un vivre ensemble pacifique et d'une cohésion sociale, face aux politiques africaines gangrénées par le tribalisme, le népotisme et la corruption, mais surtout, à rebours de l'offre prédatrice, néolibérale et capitaliste qui s'impose avec violence aux pays africains. Mais comment une politique centrée sur le bien commun peut-elle contribuer à la vie heureuse avec et pour les autres en Afrique ? Se pose dès lors, avec urgence et acuité, la problématique d'une politique africaine du bonheur partagé. L'examen du cas centrafricain permet une analyse concrète et profonde, sociale, politique, économique et culturelle de la question.
Particulièrement bien documenté, très exhaustif, l'ouvrage d'Albert PAHIMI PADACKÉ est à lui seul un voyage au cœur des malheurs de l'Afrique mais aussi un quai d'arrivée et un rivage d'espoir pour s'en prémunir à l'avenir. Observateur attentif et avisé de la vie politique africaine, ayant tenu des responsabilités internationales de premier plan, notamment dans l'observation électorale, Albert PAHIMI PADACKÉ décrit les causes des conflits qui déchirent et ruinent l'Afrique et fait le pari de mettre un terme à cette malédiction en identifiant les solutions possibles.
La tragédie des communs se pose lorsque l'utilisation d'un bien est commune et qu'il aura tendance à être sur-utilisé. Mais que se passe-t-il lorsque ce bien est l'eau dans un bassin dont dépendent trois pays ? Et que se passe-t-il lorsque la situation géopolitique rend peu probable la possibilité d'une gouvernance commune interétatique ? Nous prenons dans cet ouvrage le cas du bassin SASS, entre la Tunisie, l'Algérie et la Lybie et envisageons les différents modes possibles de gouvernance de l'eau. Nous apportons plus particulièrement une idée qui nous semble prometteuse : que des experts internationaux, forts de la connaissance technique et économique, puissent trouver la solution. Par une double enquête de type ethnographique, d'abord avec une plongée dans le laboratoire des experts, puis au plus près de la gestion de l'eau dans des oasis tunisiennes, nous évaluons la performativité du modèle des experts. Nous constatons une certaine performativité dans les oasis modernes mais beaucoup de résistance dans les plus traditionnelles.
Sang-voix désigne un néologisme né de l'esprit de l'auteure, afin de caractériser un trouble d'une violence inouïe qui survient, à l'approche, pendant ou après une période électorale, et qui a pour conséquence de verser le sang des populations tout en les privant de la liberté d'exprimer clairement leurs voix. Ce phénomène cyclique et impétueux frappe systématiquement l'espace géographique et politique de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Se pose donc la question suivante : comment expliquer puis endiguer et enfin résoudre de manière efficiente les conflits électoraux qui ébranlent les États membres de cette organisation régionale ouest-africaine ? À l'ère où la CEDEAO essuie des critiques acerbes relatives à sa manière parfois saugrenue de gérer les conflits, Tracy Tchingouchi, à travers un travail de recherches, propose un outil de réflexion pour tenter de répondre à cette problématique cruciale.
Les Assises de Genève répondent à une situation de non-paix au Tchad qui, périodiquement, crée une crise et une insécurité généralisée dans le pays. C'est dans le sens de la paix durable que l'association Utopie Nord- Sud s'est investie et mobilisée pour utiliser une diversité de stratégies et des méthodes afin d'accompagner les initiatives citoyennes vers un processus de paix. Les Assises de Genève favorisent l'élaboration, la collaboration et la diffusion des propositions pour mettre en oeuvre les mutations nécessaires à la construction d'un État de droit et une gouvernance plus juste et soutenable au Tchad. Pour stimuler, impulser et renforcer l'implication citoyenne, de nombreux acteurs associatifs ont été formés, outillés pour créer un réseau national.
Cet ouvrage traite de l'historique, de la finalité et de la structure de l'enseignement en République démocratique du Congo, ainsi que des espoirs et des déceptions dont il est à l'origine. Il relève les problèmes et les difficultés de ce système d'enseignement tels que son financement, sa qualité, le rôle et le statut de l'enseignant et propose des pistes de solutions.