Welcome to our book review site go-pdf.online!
You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
The Language of Psychoanalysis
Sigmund Freud evolved his theories throughout his lifetime. This entailed many revisions and changes which he himself never tried to standardise rigidly into a definitive conceptual system. The need for some sort of a reliable guide which would spell out both the pattern of the evolution of Freud’s thinking, as well as establish its inherent logic, was felt for a long time by both scholars and students of psychoanalysis. Drs Laplanche and Pontalis of the Association Psychanalytique de France succeeded admirably in providing a dictionary of Freud’s concepts which is more than a compilation of mere definitions. After many years of creative and industrious research, they were able to give an authentic account of the evolution of each concept with pertinent supporting texts from Freud’s own writing (in the Standard Edition translation), and thus have endowed us with an instrument for work and research which is characterised by its thoroughness, exactitude and lack of prejudice towards dogma. The Language of Psychoanalysis is an established classic that will long continue to be of invaluable use to both the student and the research-worker in psychoanalysis.
Windows
At once a memoir and a personal version of the author?s highly influential Language of Psychoanalysis, this work by one of the world?s leading proponents of psychoanalytic theory and practice offers an autobiographical perspective on the private ?vocabularies? that develop between analyst and patient. Because our ways of understanding the world are mediated by our use of language, J.-B. Pontalis suggests that a close look at our private lexicon can uncover a great deal about what we value. Beginning with one of his own linguistic preoccupations, the metaphor of the window, Pontalis considers language as a vehicle for both self-awareness and self-deception; he explores how we choose or eschew certain words to create our life-stories and demonstrates how these words conceal?and reveal?our most intimate preoccupations and desires.
Love of Beginnings
Winner of the Prix Femina and considered a masterpiece of autobiography, this is J. B. Pontalis' lyrical meditation on his own life. One of France's pre-eminent psychoanalysts, he is co-author of the classic The Language of Psychoanalysis and he has also been a member of the editorial committee of Les Temps Modernes.
Traversée des ombres
"Il nous faut croiser bien des revenants, dissoudre bien des fantômes, converser avec bien des morts, donner la parole à bien des muets, à commencer par l'infans que nous sommes encore, nous devons traverser bien des ombres pour enfin, peut-être, trouver une identité qui, si vacillante soit-elle, tienne et nous tienne." J.-B. Pontalis
L'Amour des commencements
Les chambres closes d'où filtrent des odeurs bizarres et le cabinet de l'analyste où la parole se trouve en se perdant. Le cahier noir où vient échouer l'amour et le coup de téléphone d'une vieille dame. La villa des grandes vacances, ses jeux et ses rites que la mort vient troubler. La rencontre avec Sartre en classe de philosophie et celle de Lacan dix ans plus tard. Le Cours H honni et le lycée bien-aimé. Les villes étrangères. Les petits métiers. Autant de lieux et d'événements évoqués ici dans le désordre de la mémoire - 'C'était quand déjà ?' - et sous l'influence du présent. Autant de séparations et de commencements que trace et retrace le mouvement inachevé des mots, eux-mêmes séparation et parfois commencement.
Frère du précédent
"Quand le second est né, le premier s'est écrié : "Comme il est moche !" Le premier faisait rire la mère, le second jamais. Du premier, on disait qu'il était nerveux, du second qu'il était quasiment muet. Quand le second eut quinze ans, le premier lui fit découvrir la littérature. Quand, à la même époque, ils vont se promener ensemble dans la ville, il n'y a plus de premier et de second. Ils diffèrent l'un de l'autre mais portent tous les deux la même canadienne. C'est l'hiver, l'air est vif, ils marchent d'un bon pas. Le cadet vient de retrouver quelques lettres qu'il a reçues de l'aîné. Certaines débordent d'affection, d'autres sont pleines de fiel." Prix Médicis Essai
Un Homme disparaît
"L'autobus vert est arrivé, celui qui va à la Bastille, s'arrête au Père-Lachaise, a son terminus place Gambetta. L'homme monte, après un moment d'hésitation. Les portes en accordéon se referment. Il disparaît parmi les passagers, avec un singulier sourire, comme s'il voulait, lui dont je jurerais qu'il ne possède rien, se faire du premier venu un ami avant de le quitter, ce sourire en retrait de ceux qui partent, sont déjà ailleurs, un sourire dont j'aimerais croire qu'il s'adresse à moi, qui reste là, en arrêt, sur un trottoir mouillé de pluie. Pourquoi ne l'ai-je pas suivi ? Soudain toute la ville n'est plus comme lui qu'un fantôme."
L'Enfant des limbes
'Pour quel obscur motif ce mot Limbes dont je prolonge la première syllabe et qui paraît se tenir à mi-chemin entre le clair et le sombre exerce-t-il sur moi un tel attrait ? Souhaiterais-je séjourner dans le limbe des enfants ? N'aimerais-je que les pensées à l'état naissant qui se refusent à être cernées ? Serais-je épris de ces rêves qui tiennent lieu de réalité ? Ne serais-je touché que par ceux qui n'ont pas une identité bien assurée, qui ne sont pas ce qu'ils sont ou croient être, et alors les femmes, plus que les hommes, seraient ces êtres-là, incertains, insaisissables, celles qu'on ne saurait baptiser, celles qui seraient toujours en attente d'on ne sait trop quoi ?'
Jean Laplanche
None
