You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
Marie Stuart (Maria Stuart) est une biographie publiée en 1935 par Stefan Zweig traduite par Alzir Hella. Elle est présentée comme une tragédie (Dramatis personae en tête d'ouvrage). À PROPOS DE L'AUTEUR Ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren, Stefan Zweig a fait partie de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934, à cinquante-trois ans, en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre littéraire, de biographe (Joseph Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart) mais surtout d'auteur de romans et nouvelles : Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs. Dans son livre testament, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de cet « âge d'or » de l'Europe, et analyse ce qu'il considère comme l'échec d'une civilisation.
Femme d'exception, Marie Stuart (1542-1587) connut un destin aussi complexe que tragique. Fille du roi Jacques Ier d'Écosse et de son épouse française Marie de Guise, elle fut l'objet de convoitises politiques brutales dès sa plus jeune enfance. Élevée à la cour des Valois, considérée comme la princesse la plus cultivée de la Renaissance, elle fut deux fois reine (d'Ecosse à 6 jours, puis de France à 17 ans), se maria trois fois et donna naissance au futur Jacques Ier d'Angleterre. Victime des passions religieuses et claniques de son temps, mais aussi de ses choix amoureux, elle mourut décapitée à 45 ans, au terme de 19 années de souffrances et de captivité. Marie Stuart fascine, émeut, intrigue. Sa vie, aux arabesques dramatiques, inspira magnifiquement Alexandre Dumas, donnant ainsi raison à celle qui fit broder sur sa robe cette phrase prémonitoire : " En ma fin gît mon commencement. "
Retrace le destin tragique de cette reine d'Ecosse qui finira décapitée en 1587.
None
Reine d'Ecosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est un des personnages les plus romanesques de l'histoire. Veuve en 1560, elle rentre en Ecosse et épouse lord Darnley. Déçue par ce mariage, elle devient la maîtresse du comte de Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, l'horreur est telle qu'elle doit se réfugier auprès de sa rivale, Elisabeth 1re reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique... Sur cette figure fascinante et controversée de l'histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de " Vingt-quatre heures de la vie d'une femme " a mené une enquête rigoureuse, se livrant à une critique serrée des documents et des témoignages. Ce récit passionné nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.
Marie Stuart, née reine d'Ecosse puis devenue reine de France à dix-sept ans, était promise à un avenir radieux. Mais le sort de cette jeune femme insouciante en a décidé autrement : elle paiera de vingt longues années de captivité et de la mort le prix de son intransigeance et de sa liberté. Marie Stuart, recluse dans sa forteresse, n'a cependant rien perdu de son courage, de sa fougue, de sa fierté. Seule face à ses souvenirs, face aux fantômes des hommes qu'elle a aimés et de sa grande rivale Elisabeth d'Angleterre qui l'a condamnée à mort, seule face à l'Histoire et au jugement de Dieu, Marie Stuart est prête à tout revivre - joies et souffrance mêlées. Demain, elle sera décapitée.
Couronnements, mariages, veuvages, trahisons, guerres, triomphes, échecs, meurtres, complots bisbilles religieuses, incarcérations, évasions... Tels sont les jalons du destin sans égal de Marie Stuart (1542-1587), reine d'Ecosse, dont l'existence, tant de fois portée sur les écrans et sur les scènes de théâtre, n'est qu'une répétition inlassable des mêmes combats : égrenant plusieurs vies, intervertissant plusieurs fois les rôles de reine, d'épouse, de captive, de fuyarde, de conquérante ou de vaincue, mais restant portée par la foi et l'ambition dans son long combat contre sa rivale Elisabeth d'Angleterre, elle échoua contre cette dernière au cours d'une longue lutte et d'une fin aussi théâtrale que dramatique.