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At a time when thousands of refugees risk their lives undertaking perilous journeys by boat across the Mediterranean, this multidisciplinary volume could not be more pertinent. It offers various contemporary case studies of boat migrations undertaken by asylum seekers and refugees around the globe and shows that boats not only move people and cultural capital between places, but also fuel cultural fantasies, dreams of adventure and hope, along with fears of invasion and terrorism. The ambiguous nature of memories, media representations and popular culture productions are highlighted throughout in order to address negative stereotypes and conversely, humanize the individuals involved.
L'espoir fut éphémère avec la junte. Eminemment instable, son chef renie ses engagements et veut se présenter à la présidentielle. Les Guinéens se lèvent, outrés. Le 28 septembre 2009, une répression préméditée s'abat sur un meeting pacifique. La sauvagerie est inénarrable : 156 mort, 1399 blessés, 109 femmes violentées. L'ONU reconnaît des crimes contre l'humanité et envisage la saisie de la Cour pénale internationale. Ces événements n'ont pas que des effets pervers : pour l'auteur les guinéens peuvent transformer les deuils en ciment pour souder leurs liens.
Une expérience de 1991 met en évidence la possibilité d'en finir avec la corruption dans l'administration guinéenne ; puis un diagnostique détaille les maux dont souffre cet organisme. Tout en se référant aux organismes bien portants, les nations bien gouvernées, on établit alors une ordonnance : des propositions concrètes sur la bonne gouvernance, avec exemples à l'appui. Comme remède ce livre prescrit donc aux guinéens un slogan à scander tous les jours, aux gouvernés puis aux gouvernants : "La bonne gouvernance !"
Hiérarchisation négative des valeurs culturelles des peuples d'Afrique, le tribalisme est de nos jours confronté à la gestion moderne de l'Etat. En effet, la gestion partisane de l'espace commun occupe une place importante dans le retard de l'Afrique, à cause de la redistribution injuste des richesses. La persistance de ce mode de vie, fondé sur le refus de la différence, et ses conséquences néfastes, constituent les éléments centraux de cette étude qui s'appuie particulièrement sur la République Démocratique du Congo.
Ce livre fait largement état du vécu intellectuel, social voire politique de l'auteur et se veut être la réaction d'un universitaire africain francophone, suscitée par la lecture de Négrologie de Stephen Smith (2003) notamment. Il évite toutefois les positions tranchées et fournit, y compris dans des notes de bas de page, des renseignements inédits sur des acteurs et des situations de sous-développement de l'Afrique contemporaine.
Pays ouest-africain enclavé, indépendant depuis 1960, le Niger a connu une première période de stabilité politique de trente ans ponctuée par deux changements de chef d'Etat. Les turbulences politiques liées à l'avènement de la démocratie en 1990 conduiront à quatre changements de chef d'Etat en seize ans. Le présent ouvrage aborde le récit de l'histoire contemporaine de la gouvernance politique du pays.
Cet ouvrage veut créer un espace de débat scientifique avec plusieurs savants contemporains dans l'objectif d'une part, de briser les clichés stéréotypés d'une conception idéologique de la colonisation civilisatrice. D'autre part, l'objectif est d'inviter les contemporains non seulement à l'afro réalisme dans leurs jugements par rapport à l'Afrique 50 ans après les indépendances, mais aussi d'ouvrir de l'Afrique à la modernité scientifique occidentale.
Les pesanteurs du continent africain et les tares de ses dirigeants sont toutes passées en revue et dénoncées dans cet ouvrage. Parmi elles, leur refus de s'émanciper et de se libérer de l'asservissement du Nord. Or derrière la question du développement se cache tout un système de prédation et l'Afrique a plus que jamais besoin d'opérer des ruptures tant au niveau de ses relations avec les autres parties de la planète qu'en son sein, en s'appuyant d'abord sur ses valeurs culturelles et endogènes.
Dans la mesure où l'humanité est en quête des savoirs de toutes les cultures, il faut s'interroger sur le modèle de mondialisation des savoirs à construire en faisant place aux acteurs de la science situés dans les contextes culturels différents. Dans tout rapport au savoir, il s'agit de prendre en compte la négation de ce qui, à travers l'invasion des paradigmes d'Occident, donne sens et valeur à la vie. Le scientifique africain doit veiller à construire une nouvelle cohérence.