You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
Cet ouvrage est une sorte de petit guide pratique proche du terrain. Il analyse de manière critique les textes principaux applicables à la profession d’avocat. Il décode les adages qui souvent donnent une vision inexacte de la situation. Mais surtout il décrit la vie d’un avocat, de sa prestation de serment et même bien avant, à l’honorariat qui peut lui être attribué lorsqu’il prend sa retraite. Les conditions d’activités nouvelles, de nature commerciale sont mentionnées. L’auteur lui-même apporte son expérience, ses réflexions. Les descriptions ne manquent pas de sel. Le ton est parfois ironique, voire humoristique, le style, vivant.
Depuis les années 2010, l’identité de genre suscite un intérêt croissant pour le juriste. Les droits international et européen des droits de l’Homme se sont saisi les premiers de ces demandes et ont progressivement établi de nouvelles normes sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle. La spécialisation constante des demandes a mené à une évolution rapide de la vision juridique sur ces sujets. Afin de résoudre une tension entre demandes sociales croissantes et vide juridique, la jurisprudence de plusieurs Cours a impulsé de véritables changements dans les ordres juridiques internes. Graduellement, le droit international demande aux États de reconnaître une multi...
La mort est un mystère. Personne ne peut prédire quand et comment sa vie se finira. L’Homme cherche toujours à repousser les effets du temps et par conséquent, sa propre fin. Il est toutefois des situations dans lesquelles la mort est recherchée, attendue. La scène juridique n’a vu apparaitre cette question de la mort et d’un droit à celle-ci que tardivement par le biais de propositions de lois à la fin des années 1970. Cette notion de droit à la mort est floue parce qu’aucune définition précise et aucun cadre juridique n’ont jamais été posés. Il convenait dès lors de définir minutieusement cette notion de « Droit à la mort » et de s’intéresser aux fondements juridiques qui pourraient permettre une éventuelle consécration en droit interne.
Qu’est-ce qu’un nouveau-né ? Quelle est sa place sur la scène juridique ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage a pour ambition de répondre. Au fur et à mesure de la découverte de cette notion, l’étude éprouve les conditions traditionnellement admises pour accéder à la personnalité juridique, et propose de comprendre certaines questions de société selon une nouvelle perspective : gestation pour autrui, réanimation néonatale, fin de vie, naissance en prison… Étudier le nouveau-né, c’est s’intéresser à un être qui n’a aucune autonomie, aucun discernement, qui ne peut pas s’autodéterminer, et surtout qui est dépourvu d’acte de naissance : sa soumission aux adultes est absolue. Le droit doit donc assurer sa protection en limitant cette soumission, ce qu’il ne fait que très imparfaitement.
L’émergence de la justice augmentée annonce une révolution sans précédente dans le monde du droit. Au cœur de cette transformation se trouve une fusion harmonieuse entre les avancées technologiques et les pratiques traditionnelles du droit. Elle ouvert la voie à de nouvelles formes d’élaboration des raisonnements judiciaires, transcendant les limites de la pensée humaine. Cette alliance entre l’homme et la machine promet une justice plus efficiente, plus équitable et plus adaptée aux défis complexes du monde moderne. L’aube du « posthumanisme judiciaire » se profile, offrant un terrain fertile à l’émergence de compromis insoupçonnés, où machines et humains se rejoignent dans une danse perpétuelle d’apprentissage mutuel. Cet ouvrage explore les similitudes des impacts de cette révolution sur les juristes européens et américains, préfigurant un rapprochement entre leurs visions. Préparez-vous à être transporté dans un monde où les frontières entre la réalité et la virtualité s’estompent, et où chaque page révèle un nouvel horizon de réflexion.
L’enseignement et la recherche dans tous les domaines ont commencé à se concentrer sur la recherche de nouvelles méthodologies. La transdisciplinarité se définit par ce qui est entre, à travers et au-delà de toute discipline. Elle est pour le chercheur moderne une nécessité, même une fatalité. Les métamorphoses actuelles de la théorie juridique du droit international portent sur son développement et son adaptation aux changements sociaux, politiques et économiques mondiaux et, plus ces changements sont divers, plus il est nécessaire d’utiliser des méthodes d’analyse inter-, multi- et transdisciplinaires. Ce livre lutte contre le retour aux schémas de standardisation cognitive. L’activité académique internationale annonce la vraie saison des changements dans un avenir proche, et la clé est de se préparer pour cette nouvelle ère.
La médiation représente un pont incontournable pour résoudre les conflits dans un monde en constante évolution où écologie et intelligence artificielle prennent une place prépondérante. Des spécialistes internationaux, venus au colloque du Conseil de l’Europe des 25 et 26 mai 2023, sous le haut patronage de M. Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont traité les divers aspects de la médiation environnementale (partage des ressources, respect de la nature, rivières, forêts, animaux, défis liés au changement climatique, industrialisation...). Ils ont également exploré les perspectives nouvelles apportées par l’intelligence artificielle dans la résolution des conflits. Ce livre, qui rassemble leurs travaux, souligne l’œuvre novatrice et déterminante du groupement européen des magistrats pour la médiation (GEMME) pour implanter la médiation en France et en Europe. Cette association a célébré les 20 ans de sa création au Conseil de l’Europe.
None
None
François Gerber innove dans l’analyse des conséquences humaines et patrimoniales de la tempête Xynthia. Utilisant l’analyse cindynique, il rompt avec la démarche classique et examine le processus de marchandisation du territoire de La Faute-sur-Mer, dans les années précédant la submersion. Du propriétaire à l’agent immobilier, en passant par les maçons, les résidents et les fonctionnaires d’État, il observe le jeu des acteurs locaux aux finalités divergentes et conclut à leur responsabilité commune. Ainsi, il répond aux questions éludées par les procès : comment l’administration d’État a-t-elle laissé dériver ces acteurs ? Pourquoi les juges n’ont-ils pas été saisis, avant le drame, des comportements illégaux flagrants ? Les Fautais ont-ils une responsabilité propre ?