You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
None
Ce que dit la colombe à la Rose est une stèle en vers inspirée par la disparition d'un être cher. Il s'agit d'un Tombeau où se trouvent en résonance trois voix essentielles : le Poète, la Rose, nom de l'être qui a quitté le séjour terrestre, et la Colombe symbolisant l'ascension de l'âme après la mort sur les ailes de l'Esprit. L'inspiration du poème s'accorde à cette pensée de Michael Edwards : « La tâche de la poésie n'est pas de se confronter à la mort, mais selon la poétique de Milton et de Blake de s'ouvrir ici et maintenant à ce qui existe au-delà de la mort. »
Constats horrifiés, satires, coups de gueule : tout ici veut exprimer l'angoisse et la grande colère du monde vivant face aux dérives de la société d'aujourd'hui. Ces dérives ont pour noms : systèmes économiques dévoyés, planète dévastée, dictatures, terrorisme, appauvrissement universel... Et pour origine financiers sans scrupule, politiciens nombrilistes et sans projet, recherche aveugle du profit, égoïsmes, individualisme... Devant ces situations, l'homme se sent nu et sans force. Et pourtant il existe des solutions chaleureuses, efficaces et laissant parler juste un peu la solidarité et la fraternité.
Aux passagers, ces textes poétiques, dans la lignée de ceux déjà publiés aux Éditions Clapàs, reprennent et approfondissent, par leurs images et la musicalité d'une langue influencée, entre autres, par la langue d'Oc, les thèmes inspirés de l'amour de la nature, de la vie, de la liberté.
Cette trame, tirée d'une fable traditionelle mexicaine, dont Steinbeck a donné une version avec La Perle et dont ce texte est une autre version possible, inclut comme insert « Le Chat qui s'en Va Tout Seul » de Rudyard Kipling. Un poème dramatique d'une intensité auguë, tour à tour méditation sur la mer et sur le rivage ; questionnement sur l'éternité, la verticalité des êtres ; et chaude évocation d'une nature sauvage, tantôt fabuleuse tantôt hostile.
La poésie de Henri Le Guen fonde ses images symboliques dans un esprit de recherche sémantique et stylistique, créant ainsi un univers idéalisé. Et c'est entre le rêve allégorique et la réalité devenue presque inhabitable dans notre société équivoque, paradoxale, que Henri Le Guen se libère, rend consistant, dans un esthétisme de langage métaphorique, une poésie dont le fond et la forme entrent singulièrement en résonance surréaliste.
« A la frontière - désir, frais de la douleur; je ne m'engage pas, turbinant à la folie, levier de l'existence, devant l'arc-en-ciel en larmes. » Roy Sinclair, Silhouettes
Rédigé en 1993 alors que la guerre civile battait son plein en Algérie, le recueil d'Amar Meriech s'offre tout simplement comme un hymne à la vie. Outre les poèmes publiés en 1933, la présente édition comporte des textes rédigés ultèrieurement qui constituent une suite logique du receuil.
Unknown, 37 poèmes agoniques. Un combat d'amazones que vient scander une pulsation primitive. Pulsions et répulsions, sondages en profondeur des organes et des crânes, épanchement des fluides ad libitum. Unknown c'est ce que l'on ne réussit jamais à extraire de l'autre, sauf à écrire.
En affirmant haut et fort Je suis un cri, Arthur Briand refait l'expérience du peintre, s'approprie et entre dans cette célèbre toile. Si Munch a eu une vision dans l'instant, qui l'a poussé à prendre ses pinceaux et retranscrire ce cri infini déchirant la nature Briand prend sa plume, avec le désagréable avantage du poids de son histoire et de celle de son peuple, pour peindre le même tableau sanglant et infernal dans lequel son île apparait et c'est alors que le poète pousse ce cri auquel il s'identifie totalement.