You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
Comment expliquer que la France soit aujourd’hui le pays développé dont la jeunesse est la plus pessimiste au monde ? Ce livre est le fruit d’une saine colère : un jeune fonctionnaire du ministère des Finances, lassé de constater partout la précarité des « vingtenaires », a voulu comprendre à quel point notre système économique défavorisait la jeunesse. Son constat est accablant : chiffres et exemples à l’appui, il démontre qu’en France toutes les conditions sont réunies pour qu’éclate une guerre des générations qui ne dit pas encore son nom. Les privilèges des papy-boomers, la banalisation du chômage chez les moins de 30 ans, l’état de servitude que subisse...
Après Éducation au bonheur (2011), Frédéric Fappani von Lothringen développe dans ce nouvel ouvrage le concept sociologique et psychologique de bonheur. Il nous présente ces « complexés du bonheur » qui ne parviennent pas à s’autoriser au bonheur. Comme ces « petits » penseurs qui sans s’être jamais vraiment posé la question du bonheur, ne serait-ce que pour eux-mêmes, ne croient pas en son existence ou affirment que chacun peut en donner sa définition personnelle. Pourtant, selon l’auteur, l’avènement de soi et d’une humanité nouvelle sont bien en cours. Pour nous le prouver, il revisite l’allégorie de la caverne de Platon et nous explique comment ce mythe contient lui-même cet espoir et cette réalisation possible de voie du bonheur. Frédéric Fappani nous apprend donc d’une part que cet état d’être malheureux propres aux complexés du bonheur, n’est pas irrémédiable et d’autre part qu’ils peuvent rejoindre les rangs d’une humanité nouvelle qui s’éveille en ce XXIe siècle. Finalement, il nous apprend que le bonheur est possible !
Les rapporteurs Éric Bothorel et Constance Le Grip se sont penchés sur la proposition de règlement relative à la libre circulation des données non-personnelles (ou Free flow of Data). C’est un élément de législation très important, actuellement en cours d’examen au sein des instances européennes. Ils abordent également la question de l’encadrement des données personnelles. Le troisième sujet traité est celui de la cybersécurité pour les services numériques sur le continent européen et les échanges entre acteurs numériques sur le continent. Enfin, ils ont eu pour dernier axe de travail l’initiative de la France et d’autres pays de l’Union européenne pour une fiscalité numérique juste.
La jeunesse n'est pas seulement une catégorie d'âge, mais un état d'esprit et un mode de vie. Or, aujourd'hui, les hommes politiques ne prennent pas assez les jeunes au sérieux et la société les exclut : un jeune sur cinq vit ainsi sous le seuil de pauvreté. Face à ce constat et aux défis des élections présidentielles qui s'annoncent, l'auteur formule un réel projet de société, tantôt pragmatique, tantôt audacieux. À travers 89 propositions, il aborde des thèmes concrets et primordiaux : favoriser l'accès à l'autonomie et à l'indépendance, renforcer le droit à l'orientation et à la formation à tout âge, soutenir l'accès au premier emploi durable, restaurer les solidarités générationnelles, développer les possibilités d'innovation... Un véritable contrat social entre la jeunesse et la République. Maxime Vener, militant associatif depuis 2002, est l'initiateur d'un projet de loi visant à l'éligibilité à 18 ans à toutes les élections. Il préside l'association Jeunes de France. Candidat à l'election présidentielle de 2012, il fut le plus jeune candidat aux élections municipales et cantonales de mars 2008, à Bron (Rhône).
None
Ce volume est issu du colloque "Histoire de l'art et anthropologie" qui s'est tenu du 21 au 23 juin 2007
Les jeunes sont-ils condamnés à vivre moins bien que leurs parents ? La situation économique que connaît la jeunesse aujourd'hui en France n'a plus rien de comparable avec celle qu'ont vécue les générations entrées dans la vie active durant les Trente Glorieuses : la dette publique par habitant (27 000 euros) a été multipliée par cinq depuis la fin des années soixante-dix ; le taux de chômage des jeunes (23%) par quatre ; le taux d'effort des jeunes pour se loger (25% du revenu) par deux ; le risque de déclassement social par un et demi. Ne doit-on voir là qu'une injustice de l'histoire ou, au contraire, le résultat d'un système économique façonné à coup de politiques défavorables aux générations les plus récentes ? L'explosion de la dette publique suffit pour ne pas exonérer de leur responsabilité les hommes politiques en poste depuis trois décennies. L'observation du patrimoine des baby boomers suggère qu'ils n'auront pas manqué d'en profiter. Les premiers peuvent-ils encore réparer l'injustice qu'ils ont contribué à créer ? Les seconds l'accepteront-ils ?
Parmi tous les facteurs de préoccupation qui nous assaillent (crise mondiale, risque environnemental, etc.), il en est un qui ne doit pas passer inaperçu et devrait même retenir prioritairement l’attention : la jeunesse française témoigne d’un pessimisme, d’un manque de confiance en l’avenir et d’une résignation qui tranchent complètement sur ce que l’on constate ailleurs. À qui la faute ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Dans notre « modèle » français tant vanté, qu’est-ce qui parvient ainsi à casser la jeunesse ? Comment les choses se combinent-elles, entre crise globale et ratés spécifiques du système éducatif, entre, ici, « jeunisme » démagogique et, là, passéisme profond ? Pourquoi les jeunes eux-mêmes pensent-ils et agissent-ils, si souvent, au rebours de leurs intérêts réels ? Olivier Galland nous offre une analyse à la fois équilibrée, nuancée et parfaitement décapante de ce marasme national, et définit des pistes concrètes novatrices pour rouvrir à la jeunesse, et donc au pays lui-même, la voie de l’avenir.