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Toi tes yeux en fleurs Ton printemps si vert Tes lèvres à qui veut Montagne céleste Je suis ton grain Qui monte sans fin Amours de haut vol Perdus en basse terre Qui revendent leurs plumes Le vieil écrivain pêche Sans désarmer plume Immobile sur l’eau du rêve
Les pâturages de la nuit est l’aventure imaginaire des hommes qui, au Magdalénien, ont peint et tracé le bestiaire de la grotte de Lascaux. Ce livre décrit également leur lutte contre les vandales et les prédateurs. Fils d’un chaman, Igöt est initié, non sans difficultés, à la peinture rupestre. Son village est attaqué par une horde de prédateurs à cheval. Le chaman, son fils, ainsi que les villageois déclenchent alors une lutte sans merci au cours de laquelle Igöt est tué par son frère cadet, Chälk, passé du côté ennemi. Le chaman, blessé, doit fuir avec sa famille, trouver une autre grotte dissimulée et survivre. Succombera-t-il lui aussi ? Que deviendra l’œuvre qu’il a initiée ? saura-t-elle défier le temps ? À PROPOS DE L'AUTEUR Philosophe de formation, Jacques-André Libioulle est auteur dramatique et romancier. Porté sur les arts orientaux et japonais en particulier, il recherche une écriture très dense, les temps forts du langage, leur éclat, leurs harmoniques.
Réveil sur la terre malade propose trois écrits très différenciés sur la contre-culture. Évoquée depuis son apparition violente, révolutionnaire des années 60 aux USA, la contre-culture passe ensuite à toute la dimension intérieure du New Age pour se retrouver face à ce qui nous guette aujourd’hui : le « déshumain ». Elle peut constituer le premier niveau d’une émancipation sociale, collective, vers une culture autre d’ouverture de la conscience. « L’écriveur », placé au centre de cet ouvrage, rappelle l’errance de la parole, le risque de dissolution de la pensée et son acheminement vers une non-littérature. La parole s’obstine contre le langage et les différentes formes d’expression qui l’ont précédée. En filigrane, la contre-culture se questionne sur elle-même, sur sa capacité à se renforcer et à se renouveler face à un avenir qui pourrait nous déposséder. À PROPOS DE L'AUTEUR Philosophe de formation, Jacques-André Libioulle est auteur dramatique et romancier. Porté sur les arts orientaux et japonais en particulier, il recherche une écriture très dense, les temps forts du langage, leur éclat, leurs harmoniques.
Que faut-il faire quand tout à coup la terre se met à trembler, non pas violemment, mais de manière continue, pénétrante et dérangeante ? Dans ces moments, l’incompréhension se transforme en angoisse. Simultanément, la ville, le pays tout entier, les pays voisins, le continent sont touchés. Les sismologues, déroutés, n’expliquent pas ce phénomène et ne peuvent prédire sa durée. Cependant, Joseph Prolo, journaliste d’investigation, pigiste, observe que l’on peut lâcher prise, se laisser bercer par les tremblements et vivre autrement. Tandis que d’aucuns perdent le Nord, un père et son fils cherchent à découvrir ce qu’est le Nord dans « Dire le Nord ». À PROPOS DE L'AUTEUR Philosophe, auteur dramatique et romancier, Jacques-André Libioulle appréhende l’écriture comme une méditation, un art du ressenti. Sur plusieurs radios nationales, il a partagé son goût pour la culture.
Rebelles, nous pensions pouvoir vivre un corps autre, créateur, une "chair profonde",surgissante; qu'à partir de cette chair se construirait une société alternative, à l'instar de la beat generation, qu'elle enjamberait le vide du siècle finissant, qu'elle nous sortirait de l' "asphyxiante culture". Nous n'avions pas soupçonné la mondialisation, la férocité du libéralisme à venir. Nous avions des modèles, nous revendiquions un rapport nouveau à l'instant, sans se douter que du même coup nous retrouvions l'Orient. Voici ce roman de la contreculture, retour sur une utopie.
Joseph Prolo, journaliste d'investigation, pigiste, survit dans une société malade où l'humain a disparu, raboté par la surveillance, l'argent, les technologies, la productivité, et... la pauvreté ! La guérison devrait d'abord être celle de l'esprit, la révolte un « oui » grandiose à la vie, mais ce rêve s'écroule, englouti par la panique d'un virus inconnu, très contagieux, issu de forages pétroliers en Sibérie. La pandémie, qui s'étend à toute allure, se trouve récupérée par un pouvoir mondial, totalitaire, liberticide, qui impose aux individus un vaccin mensonger, létal. Toute la société se trouve désorganisée. J. Prolo fuit cet univers et rejoint une communauté libertaire et spiritualiste, loin de la capitale, pour contribuer à une nouvelle pensée et une nouvelle liberté. Jusqu'à ce que cette communauté elle-même tombe sous le coup de « brigades sanitaires ».
Dans l'atmosphère pesante qui succède aux représailles, le cauchemar de la Commune fait place à la légende. Les braves bourgeois commentent avec ahurissement et incrédulité les événements dont ils ont été les témoins volontaires. Rétablie après cette hémorragie, Marianne a retrouvé de sa jeunesse. Paris n'est pas toute la France. Les Français, qui ont gardé leur bon sens, continuent à alimenter leur bas de laine, à détester les étrangers. Marianne s'arrondit : elle veut accoucher de la guerre mondiale.
Arles - 23 décembre 1888. Deux hommes : Paul Gauguin et Vincent Van Gogh. La plus belle moustache et la plus grande esgourde de l'histoire de l'art se sont donné rendez-vous. Récit. Celui d'une oreille qui pleure.