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"Les royaumes d'Afrique centrale comme ceux d'Afrique occidentale ont marqué profondément l'histoire du continent noir. Ils ont développé une politique, une économie et une vie sociale décrites à la fin du Moyen Âge par les voyageurs et explorateurs européens comme des éléments constitutifs de la civilisation dont la forme la plus évoluée, pensait-on, se trouvait en Europe. Mais comment les anciennes monarchies congolaises sont-elles nées ? Comment l'autorité était-elle exercée par le monarque et par ses délégués ? De quelle manière ces monarchies ont-elles résisté et faibli au contact des peuples voisins et, plus tard, du colonisateur blanc ? Voilà quelques-unes des ...
Ce quatrième numéro de la Revue Gabonaise d’Histoire et Archéologie, HISTARC, intègre deux nouveaux éléments. Le premier consiste en la prééminence accordée aux contributions extérieures, le second porte sur l’insertion des fiches techniques. Comparativement aux éditions précédentes qui avaient privilégié une production locale en complément des contributions extérieures, le présent numéro s’inscrit résolument dans une approche africaniste intégrant les articles des chercheurs et des enseignants-chercheurs rattachés à diverses institutions de recherche implantées dans l’espace CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur). C’est la ré...
Qu’est-ce qu’un pouvoir traditionnel ? Quels sont les principes qui le fondent ? Quels sont les différents types de pouvoir traditionnel qui régissent la société congolaise ? Quels sont les supports symboliques des puissances et des pouvoirs traditionnels ? Quelles sont les incidences de ces pouvoirs sur la société actuelle ? Pour répondre à ces questions, Joseph Itoua mène une véritable enquête entre sources écrites et entretiens, et circonscrit la présente étude aux Mbosi, l’une des sociétés représentatives de ce pays-mosaïque, composé, avant la colonisation, d’une multitude d’États indépendants. Parce que la géopolitique a des enjeux toujours plus complexes, parce que l’Afrique porte encore les stigmates de la colonisation, parce que le Congo, enfin, avec sa multitude de sociétés et son assujettissement conjoint aux pouvoirs traditionnels et à ceux de l’État moderne, est un exemple choisi pour qui souhaite dépasser les a priori et approfondir la réflexion, la lecture de l’étude de Joseph Itoua, largement documentée et enrichie d’interviews, s’impose.
En investissant l'espace public africain, le débat sur l'homosexualité ne manque pas de susciter des réactions passionnelles. Celles-ci oscillent entre l'homophobie effrénée et l'homophilie réactionnaire. Face à ces réactions irréductibles, ce livre se propose de rendre intelligibles, sous le rapport des valeurs du devenir et du devenir des valeurs, les grands enjeux de l'homosexualité en Afrique. Les contributeurs y questionnent au sujet du mariage pour tous, de la crise communicationnelle inhérente à l'homosexualité, des identités hétérosexuelles hégémoniques, de l'ambiguïté des droits de l'homme, des rapports des religions à l'homosexualité, de la différence culpabilisée, de l'évaluation genrée et/ou sexospécifique de l'homosexualité... Cet ouvrage collectif rassemble les contributions des spécialistes des sciences humaines et sociales : Marcel Silvère Blé Kouaho, Marie Sylvana Brou-Messou, Adolphe Oulaye, Brou Dieudonné Koffi, N'guetta Aristide Molou, Guy Serge Blé, Kouadio Bernard Yao, Amenan Madeleine Kouassi, Bawala Léopold Badalo et N'dri Marcel Kouassi.
En principe, seul le droit national s'applique. Dans les faits, le droit coutumier prend le dessus, la régulation des individus, de leur comportement et/ou de leur délit passant par la convocation de procédures ancestrales. Telle est la situation au Congo, pays constitué d'une cinquantaine d'ethnies et soumis à une pluralité de lois locales, relevant de cultures spécifiques a priori inconciliables. Comment dépasser le clivage juridique entre traditions et loi positive ? L'une doit-elle nécessairement oblitérer les autres et les faire taire ? Le choix est-il forcément binaire ou une autre voie est-elle envisageable ? Comme celle d'une réévaluation des passés et des coutumes dans...
« Puisqu'il faut témoigner sur le génocide, parler de notre histoire, et puisque nous avons tous vécu les mêmes faits, parlons-en donc sans tabous. Parlons-en dans nos langues communes, sans interprètes ni traducteurs. Témoignons de ce qui s'est passé réellement dans notre pays, au sein de notre peuple. [...] Seulement, que celui qui s'engage à témoigner ne rapporte que ce qu'il sait, ce qu'il a vécu, ce qu'il a vu ou entendu. » C'est en ces termes qu'en décidant de répondre à Nsaku Kimbembe et à Dominique Kounkou sur le Génocide des Lari, A. C. Makosso invite ses compatriotes à dépassionner le débat, à enrichir le témoignage de l'histoire et à s'abstenir de la symétrie, de la contamination et de « l'idéologie de la haine ».