You may have to Search all our reviewed books and magazines, click the sign up button below to create a free account.
None
« Je sens sourdre en mon cœur, parfois, la nostalgie De continents trop beaux que j’ai vus en rêvant, Et crois, dans ma folie, être le survivant Des âges d’or contés par la mythologie. » Le présent recueil Rêves d’artiste, publié pour la première fois depuis l’original de 1901, se veut être un monument regroupant les premiers et derniers vers de son auteur, mêlant en un même lieu la beauté des paysages d’Orient et de Bretagne, la splendeur et l’angoisse de la mythologie gréco-romaine ou encore la finitude de l’Homme face à l’infinitude de l’Amour. L’artiste et son œuvre étant tous deux insoupçonnés, il est grand temps de leur rendre hommage et de plonger dans ce délicieux recueil où le beau vers s’allie parfaitement à l’inspiration pittoresque de son auteur.
Ces nouveaux poèmes sont un pas en avant dans la mesure où ils se rapprochent d’un vécu personnel incarné sur notre planète et un pas en arrière puisqu’ils puisent leur inspiration dans les terres de l’enfance. Mais tous ces textes-cris expriment un grand désir de célébrer une Messe tournée vers cet infini qui entretient notre frayeur et dans lequel nous pénétrons peu à peu grâce à nos connaissances et à la science. Ces poèmes sont une Messe orientée vers des données encore inconnues qui sont à l’origine de nos vies et vers lesquelles nous devons tendre nos bras. Ces notes de poésie sont des chants mêlés aux champs de découvertes de la science.
« Je suis debout. Au loin, je la vois. Elle me crie de courir ! De courir plus vite que mon cœur bat. Mais, je ne bouge pas, comme collé au passage piéton de ma foi. Et je la vois ! Et je l’entends encore et encore ! Elle me répète de partir, partir loin d’ici, de prendre mes jambes à mon cœur. Mais, je n’arrive point. » Ce recueil de poèmes mêle réalité et fiction, réalité des sentiments et parfois de la dureté de la vie et fiction métaphorique pour ouvrir au lecteur un monde philosophique. Chaque poème est une histoire, une invitation à partir ou à rester, à penser ou à ressentir. Les voyages ne supposent pas forcément de faire des kilomètres mais peuvent aussi se vivre dans les mots. Guillaume Apollinaire et Yasmina Khadra ont été force d’inspiration pour ce livre.
« Qu’est la poésie ! Et toi, tu me le demandes ? La poésie... c’est toi. » Ces vers célèbres sont enseignés dans les écoles en Espagne, ainsi que bien d’autres de ce recueil. Du romantisme il retient le lyrisme, mais le dépasse par des thèmes tantôt symboliques, tantôt réalistes, ainsi que par une recherche esthétique originale, une réflexion sur l’art de la poésie et un style direct qui le rendent très accessible à notre époque.
Un personnage torturé par ses obsessions, par d’incessants questionnements, par l’amour, par le deuil, par une maladie dégénérative et incurable, par une réalité déformée et délirante (au sens psychiatrique du terme), par de douloureuses euphories illusoires, par sa personnalité destructrice et surtout par la dépression. Un personnage qui partage sa douleur et l’évolution de son état mental au cours du temps par le biais de son amour - probablement pathologique exprimé par des poèmes pour trois êtres chers et perdus (ou presque) qui sont aussi ses muses. Dans quel but ? Je dirais par besoin d’être enfin entendu et dans l’espoir d’un jour être compris, ne serait-ce que par un seul de ses lecteurs. Ce personnage, c’est moi.
« ... On entend la chanson des divines. Le fou sort sa lyre, Nous volons désormais Ça ne sert plus à rien d’écrire. » La Criée, le premier recueil de l’auteur, est pensé comme une aventure sonore et rythmique. Grâce à une langue travaillée dans un réel effort de rupture avec le convenu, Hugo Morata nous emmène dans ses poétiques rêves éveillés. Le résultat est fulminant et initiatique.
Essentiel est un condensé de poèmes assortis d’un texte en prose de Robert Edward Hart. Présenté par Stefan Hart de Keating, arrière-petit-cousin du poète, ce recueil segmenté par thèmes vise à faire connaître ou redécouvrir ce monument de la poésie mauricienne. Sa langue riche et musicale rythme cet ouvrage empreint de nostalgie et follement romantique. Sa principale thématique, oscillant entre la vie et la mort, porte à réflexion. Si j’ai fait de granit ma maison pour la mort Je n’ai fait qu’en rafia la maison de ma vie. Par ailleurs, la vision du poète assimile la poésie à la vierge-muse idéale et à la « future âme sœur » qui, venant après lui, exhumera son œuvre ! Mettant en exergue les charmes de son île, Robert Edward Hart, fin philosophe, est panthéiste. Et sa « Nef », son refuge, fruit de l’altruisme, surplombant le rivage, symbolise l’innocence de l’enfance de même que l’amitié fidèle.
Walter Gautschi has written extensively on topics ranging from special functions, quadrature and orthogonal polynomials to difference and differential equations, software implementations, and the history of mathematics. He is world renowned for his pioneering work in numerical analysis and constructive orthogonal polynomials, including a definitive textbook in the former, and a monograph in the latter area. This three-volume set, Walter Gautschi: Selected Works with Commentaries, is a compilation of Gautschi’s most influential papers and includes commentaries by leading experts. The work begins with a detailed biographical section and ends with a section commemorating Walter’s prematurel...
Ce recueil de poésies est un témoin sensible et surprenant de la profondeur d’âme et d’esprit de l’autrice. Cette fois-ci, par la voie de la beauté, du beau révélé dans les moindres détails composant le tout qui nous entoure, la voie de l’émotion pesée et forte issue des mots choisis pour décrire et expliquer le monde. L’expression est simple mais riche dans ses poésies. Sans exagérations, sans ambition consciente de forcer les mots et les pensées qui sont à leur origine ; il s’agit d’un regard simple, honnête et profond sur le monde, tel qu’il peut être perçu par les sens et connu par l’esprit. Il s’agit d’un travail d’explorateur/d’exploratrice qui a commencé juste pour prendre la force de continuer.