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La région méditerranéenne, berceau de grandes civilisations et des trois religions monothéistes, est le parfait témoin de plusieurs réalités universelles : l’interdépendance socioéconomique entre pays développés et pays en développement, le poids des prétextes religieux et de l’ethnicité dans les conflits, l’enjeu géostratégique des ressources naturelles... L’espace méditerranéen révèle également de grandes mutations actuelles avec le « Printemps arabe » au sud et la crise des dettes souveraines au nord. Des risques de conflits aux perspectives économiques en passant par l’analyse des modes de vie, cet ouvrage donne les principales clés pour analyser la situation du bassin méditerranéen. Il montre comment, marquée par l’hétérogénéité démographique, culturelle et économique et un fossé croissant entre les rives, la Méditerranée reste à la fois porteuse d’un idéal commun et de la peur de l’autre.
Constituée de cinquante-quatre États, berceau de nombreuses civilisations, l’Afrique représente à elle seule un continent-monde de plus d’un milliard d’habitants. Trop souvent considérée comme un tout homogène, elle devrait plutôt être pensée dans sa diversité et sa profondeur. Sur le plan géopolitique, on la croit marginalisée. Ses acteurs sont souvent perçus comme passifs et dépendants du reste de la communauté internationale. Or, c’est une tout autre représentation que propose Sonia Le Gouriellec dans cet ouvrage. Celle, au contraire, d’un continent ouvert sur le monde, ayant depuis toujours participé aux échanges et aux équilibres politiques, commerciaux et intellectuels, et qui est aujourd’hui intégré à la mondialisation et aux dynamiques contemporaines, au point d’apparaître comme un nouveau centre névralgique des défis de notre époque. S’appuyant sur de nombreuses études de cas, Sonia Le Gouriellec n’écrit rien de moins qu’une géopolitique des Afriques.
La géopolitique allemande, d’« Espace vital » à « Ennemi ». La géographie anglo-saxonne, de « Heartland » à « Choc des civilisations ». La géopolitique française, de « Territoire » à « État-nation ». La géoéconomie, de « Délocalisation » à « Village global »... En 100 définitions, cet ouvrage propose une approche complète d’une discipline qui, partant des relations internationales, a investi les champs de la géographie, de l’économie et de la sociologie. Construit sous forme de chapitres organisés (les notions de base, les acteurs, les armes, les enjeux et le monde actuel), le livre pourra être lu d’une traite ou utilisé à la manière d’un lexique, grâce à l’index, chaque fois qu’un terme précis sera recherché.
La genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue. Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit "religieux" et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale. Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une véritable connaissance historique. Ce faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte.
Le Proche-Orient, où l’on regroupe l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak, la Jordanie et Israël, occupe une place centrale sur l’échiquier géopolitique mondial. Au cœur des tensions qui marquent cette région se trouve le conflit israélo-palestinien entré dans une nouvelle phase paroxystique.Au-delà de l’horreur de l’enchaînement inlassable des attentats-suicides, des tirs de missiles et des représailles israéliennes dans les Territoires, cet ouvrage explique comment, en un peu plus d’un siècle, le Proche-Orient est devenu le lieu d’affrontement de visions multiples et contradictoires, d’enjeux stratégiques avoués ou dissimulés, mais aussi de perceptions et de convictions identitaires, sociales, culturelles et religieuses, fortes et antagonistes.
يُعدُّ الأمن واحدًا من أصعب المفاهيم التي يتناولها التحليل؛ كونه أصبح مفهومًا متغيرًا ونسبيًا ومركبًا، له أبعاد ومستويات متعددة ومتنوعة، ويتعرض لتهديدات مباشرة وغير مباشرة من مصادر مختلفة، سواء تعلق ذلك بأمن الفرد أو بأمن الدولة، فقد احتلت دراسة الأمن موقعًا مهمًا في السياسة الخارجية لكثير من الدول، والتي عادة ما تعد هدفًا من أهدافها الرئيسة، لا سيما أنه لم يعد يقتصر على البعد ال...
由法國、意大利、西班牙、葡萄牙、希臘、塞浦路斯和馬耳他組成的地中海南歐七國聯盟,其文化同屬地中海拉丁文化,在治理、經濟和社會模式方面具有同質性。面對世界格局的大調整和歐盟結構性的壓力,七國通過機制會議進行商討,用具有地中海獨到的視角提出見解,以期強化歐盟的凝聚力,展示全球化視野下的治理、經濟、社會和文化模式的多元性。本書及七國聯盟的概況及其成員國國情對進行了介紹,並就其成立背景、發展歷史、對各成員國的影響等問題做了分析。
La population kurde, en majorité musulmane, compte 30 à 40 millions de personnes réparties surtout entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. À la fois repaire de populations indociles, mais aussi antre de tribus et d’émirs puissants, le Kurdistan n’a jamais été unifié sous une même autorité politique. Le démembrement de l’Empire ottoman, au début du XXe siècle, provoque la division de cet immense territoire. Aujourd’hui, on ne peut ignorer la « question kurde », l’omniprésence des revendications et la prégnance des conflits qui lui sont liés. Pourtant, la longue histoire du fait kurde dépasse cette actualité et témoigne d’une formidable diversité culturelle, sociale et politique. Boris James raconte l’histoire mouvementée de ce peuple, les enjeux auxquels il a dû et doit encore faire face et la façon dont il s’enracine dans une région géopolitiquement complexe. Et de s’interroger à son tour : quels sont les ressorts de l’unité et les facteurs de division de ce peuple ?
Apparus en Anatolie au début du XIVe siècle, les Ottomans occupèrent un rôle central dans les Balkans, en Europe orientale et au Moyen-Orient avant de disparaître avec la Grande Guerre. Leur empire, consacré par la prise de Constantinople en 1453, s’étendait au XVIIe siècle de la Hongrie au golfe Persique et du Yémen à l’Algérie. Cette superficie n’ayant d’égal que la diversité religieuse, ethnique et culturelle, l’Empire ottoman dut faire face aux défis du gigantisme et de l’hétérogénéité. Grevé par une machine étatique lourde et coûteuse, menacé par de puissants voisins, ralenti par une économie agraire, il perdit pied dans un monde dominé par l’Europe. Si l’occidentalisation lui accorda un long sursis, ce fut au prix d’une soumission aux forts relents coloniaux. Cent ans après la fin de l’Empire ottoman et la création de la république de Turquie qui lui succéda, Edhem Eldem propose de cette structure complexe, de son fonctionnement, de ses forces et de ses faiblesses un récit nuancé, doublé d’une analyse critique.