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A travers des réflexions sur la solidarité, l'identité, la métaphysique, l'idéologie, la culture et le positivisme, se dessine un ensemble d'arguments et de raisons pour nourrir, soutenir et approfondir nos idées sur le projet juridique moderne. C'est par le dialogue et la réflexion que nous pourrons aujourd'hui aboutir à l'élaboration de ce droit que nous devons réciproquement faire le nôtre.
La philosophie du droit, telle que nous la concevons, focalise sur la santé intellectuelle du droit. Pareil à un clinicien juriste, nous envisageons le droit comme un patient qui a besoin de vigilance et d'attention, à partir de la philosophie du droit. Non pas parce que le droit est malade, ou en tout cas pas plus malade que tous les autres artefacts culturels que l'homme fabrique pour s'aider à vivre à l'aise et en harmonie sur notre planète bleue et qui craque lourdement sous l'effet des bêtises et de l'orgueil des hommes et des femmes, fussent-ils juristes ou non. Disons plutôt que la santé intellectuelle se cultive à sa propre valeur et davantage encore parce qu'elle nous perm...
L’œuvre de Michel Villey, concerne les thèmes les plus fondamentaux de la philosophie du droit : la définition du droit lui-même, celle de la justice, la place de la loi, la fonction du juge, le raisonnement juridique... Ses travaux ont été menés sous l’éclairage offert par l’examen critique de l’histoire de la philosophie et du droit, qui a permis à Michel Villey d’en étudier les moments essentiels : le jus-naturalisme antique et le droit romain, la naissance du droit subjectif et des « Droits de l’Homme », le positivisme moderne. Ce livre n’a pas vocation honorifique, au sens conventionnel du terme, mais constitue une série d’analyses, d’approfondissements voire de critiques de l’ensemble de la pensée de Michel Villey, cherchant à en déterminer la portée pour la compréhension du droit comme pour la réflexion politique et morale. R.S.
"Bibliographie de la philosophie française", 1909-12, included in bulletins for 1910-13.
Comment penser aujourd'hui le projet juridique moderne dans un monde déboussolé et qui tend à capituler devant le cynisme, la déraison et les réalités matérielles éphémères ? A travers des réflexions sur la solidarité, l'identité, la métaphysique, l'idéologie, la culture et le positivisme, se dessine un ensemble d'arguments et de raisons pour nourrir, soutenir et approfondir nos idées sur le projet juridique moderne. C'est par le dialogue et la réflexion que nous pourrons aujourd'hui aboutir à l'élaboration de ce droit que nous devons réciproquement faire le nôtre. En revivifiant la modernité juridique par la critique, la communication et l'actualisation continuelle, nous pourrons alors vraiment prétendre à devenir les auteurs démocratiques de nos droits, de nos normes et de nos institutions. Ce livre invite à la réflexion et au ressourcement dans l'esprit d'une publicité démocratique de la philosophie du droit.
La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
For centuries, natural law was the main philosophical legal paradigm. Now, it is a wonder when a court of law invokes it. Arthur Kaufmann already underlined a modern general "horror iuris naturalis". We also know, with Winfried Hassemer, that the succession of legal paradigms is a matter of fashion. But why did natural law become outdated? Are there any remnants of it still alive today? This book analyses a number of prejudices and myths that have created a general misconception of natural law. As Jean-Marc Trigeaud put it: there is a natural law that positivists invented. Not the real one(s). It seeks to understand not only the usual adversaries of natural law (like legalists, positivists and historicists) but also its further enemies, the inner enemies of natural law, such as internal aporias, political and ideological manipulations, etc. The book puts forward a reasoned and balanced examination of this treasure of western political and juridical though. And, if we look at it another way, natural law is by no means a loser in our times: because it lives in modern human rights.