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Over the course of its history the Christian monastic tradition has developed a desert spirituality" of solitude, silence, and self-knowledge that fosters openness to the divine presence and its transformative power. Today the divine presence is manifesting itself anew in the "desert of otherness," that sacred space in which we encounter the other as one whose difference, even of religion and spirituality, can enrich us, rather than as one who must be drawn to and converted to our own "truth." The encounter of Christians with other believers will increasingly become a place of hardship and testing that leads to union with the divine. This "third monastic desert" is, in reality, the nucleus o...
The Long Sixties (1955–1973) were a period of economic prosperity, political unrest, sexual liberation, cultural experimentation, and profound religious innovation throughout the Western world. This social effervescence also affected the study of religion by reshaping the relationships between academic and religious institutions and discourses. While the mainstream churches sought to deploy the instruments of the social sciences to understand and manage the changing socioreligious context, prominent scholars regarded the bubbly spirituality of the counterculture as the harbinger of a new era; some of them actively used their academic knowledge to further this revolution. This book discusses the multiple entanglements of religion and science during these turbulent decades through theoretically informed case studies from both sides of the Atlantic.
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"En Occident, le marché du religieux et du spirituel est plus florissant que jamais. Le pluralisme religieux est non seulement observable en société, mais il «travaille» aussi la construction identitaire des personnes. Il apparaît normal de faire résonner dans une liturgie chrétienne, à côté de la vieille cloche, le son du tambour amérindien, celui du bol tibétain ou du schofar juif. Interpellés par cette situation, les théologiens du Canada français ont instauré avec la culture contemporaine un dialogue qui s'avère d'une grande fécondité comme en fait foi le présent ouvrage. Tour à tour, ils sont amenés à analyser les quêtes spirituelles à partir d'une perspective ...
"À l'heure où la pénurie des ressources entraîne la fermeture d'églises et la restructuration de paroisses, l'Église est confrontée à des questions fondamentales concernant sa nature et sa mission. S'il est possible d'imaginer une Église sans église, ou même une Église sans paroisse, est-il possible de concevoir une Église sans communauté? Les relations entre les institutions et les personnes concernent non seulement l'Église mais la société tout entière. En effet, les médias traitent régulièrement des enjeux et des tensions entre individu et communauté, entre communauté et universalité. Dans ce contexte, quel sens peut avoir la communauté ecclésiale? La double problématique -- l'Église comme communauté et l'Église-communauté dans ses rapports avec la société civile -- constitue les deux perspectives de l'ouvrage. La première est consacrée à la diversité des communautés ecclésiales. La seconde aborde les rapports entre regroupements communautaires et associatifs dans la société contemporaine, en fonction de la situation de l'Église dans ce nouveau contexte social."--Page 4 de la couverture
"L'emprise de l'économie de marché sur la vie collective au profit de forces sans visages rend les sociétés de plus en plus incapables d'une maîtrise de leur devenir selon leurs aspirations propres. L'espace public paraît voué au rétrécissement, les individus à l'impuissance. Est-il encore possible de se donner des « raisons communes » susceptibles d'inspirer le projet d'une société démocratique? On peut être tenté de s'en tenir fatalement aux principes du néolibéralisme ou de se réfugier dans l'espace privé. Un « appel de transcendance » ne s'affirme-t-il pas, par ailleurs, au cœur des expériences de solidarité sociale? Comment des lectures chrétiennes, à la red...
De tout temps, le christianisme a été traversé par des pertes «d’identité»: d’une Église juive à une Église universelle, d’une Église romaine à une Église féodale, d’une Église européenne centralisée à la pluralité des Églises du Sud. À ces bouleversements historiques et politiques incessants se superposent des modifications sociales et culturelles, des crises, des réformes – des contre-réformes – et des mutations. Comment, dans ces conditions, parler de l’identité du christianisme ? Les mutations actuelles invitent à un retour réflexif du côté de la mémoire. En effet, si cette identité n’explose pas au point de se dissoudre, c’est qu’une certaine trace de la mémoire la traverse. Cette mémoire passe par l’interprétation du texte biblique, de la tradition et de l’expérience de foi. L’identité se redéfinira ainsi continuellement dans un double mouvement de fidélité et de créativité honorant le mouvement de l’histoire. Le présent ouvrage offre des perspectives de recherche pour lesquelles la mémoire convoque l’identité des chrétiens à une ouverture à l’avenir.