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L'ouvrage de François Dépelteau est écrit à l'intention de l'étudiante ou de l'étudiant qui réalise sa première recherche empirique. Il l'initie à une démarche scientifique (hypothético-déductive et falsificationniste) pouvant être utilisée dans toutes les disciplines des sciences humaines, que ce soit la psychologie, la sociologie, l'histoire, l'économie, l'anthropologie ou la science politique. Cette démarche de recherche multidisciplinaire permet aussi d'intégrer les principales méthodes et techniques de recherche utilisées en sciences humaines. L'ouvrage accorde une égale importance aux six modes d'investigation de la réalité : la méthode expérimentale, la méthode historique, l'analyse de contenu, l'entrevue, l'observation et l'analyse de statistiques. Un guide pratique, préparé à l'intention des enseignantes et enseignants, suggère quelques façons d'utiliser l'ouvrage et de faire réaliser les travaux.
Méthodes et objets. Les sciences humaines se distinguent les unes des autres par leurs méthodes et leurs objets privilégiés. En élaborant des procédures d'enquête spécifiques, elles s'efforcent de comprendre la vie psychique ou les pratiques collectives, la distribution des populations ou les rapports entre groupes, les idéaux sociaux ou les échanges matériels. Leur fin commune est toutefois d'éclairer de leurs lumières croisées une même réalité humaine et sociale. Leurs objets ont donc vocation à se rejoindre, leurs méthodes à se compléter. En interrogeant leur pluralité sans la reconduire à une illusoire unité, la philosophie peut éclairer l'espace conceptuel et pr...
Écrit à l'intention de l'étudiant qui réalise sa première recherche empirique, cet ouvrage l'initie à une démarche scientifique pouvant être utilisée dans toutes les disciplines des sciences humaines. Il accorde une égale importance à 6 modes d'investigation de la réalité : la méthode expérimentale, historique, l'analyse de contenu, l'entrevue, l'observation et l'analyse de statistiques.
"Dans son ambition de scientificité, la recherche en sciences sociales a été dominée au XXe siècle par une approche positiviste stricte, axée sur le modèle expérimental et la quantification. Dans le dernier quart du siècle, des chercheurs de plus en plus nombreux ont mis en question cet exclusivisme, insuffisant à leurs yeux si l'on veut explorer et comprendre la réalité sociale, en perpétuelle évolution. Des courants épistémologiques et méthodologiques se firent jour qui prennent en considération la complexité des situations, leurs contradictions, la dynamique des processus et les points de vue des acteurs. Les deux tendances coexistent aujourd'hui, souvent s'affrontent, rarement encore cherchent à s'articuler. Cet ouvrage expose les éléments du débat, et plaide en faveur d'une dialectique entre ces deux démarches divergentes, dans l'espoir d'aboutir à une synergie fructueuse dans l'étude des problèmes sociaux, éducatifs et psychologiques." (4e de couv.)
Réflexion sur le type d'unité qui innerve les sciences de l'homme. Ce qui est révélé, à travers l'histoire des sciences humaines, c'est l'impossibilité, selon l'auteur, d'évacuer l'activité mentale jusque dans le discours de la sociologie. Les sciences humaines, loin de faire disparaître la psyché, l'ont au contraire reformulée en la reliant à la série de modifications dont l'homme est l'objet.
Le 20e siècle a été le siècle des sciences sociales. Leur développement rapide d'après-guerre a été ébranlé par la crise traversée par les sociétés au cours du dernier quart de siècle. L'optimisme et l'universalisme dont elles étaient porteuses ont été remis en cause et l'on sait depuis que le monde ne peut être compris qu'à partir d'une multiplicité de points de vue. L'ouvrage, fruit d'un travail collectif, offre un panorama international des sciences sociales en général dans les diverses parties du monde (sciences sociales en Asie du Sud puis en Asie de l'Est, dans le Pacifique...), de l'état de la recherche dans certains champs d'application, des liens entre la recherche et la décision enfin des questions relatives aux données statistiques et à leur utilisation. Il s'agit d'un outil d'évaluation qui facilite l'approche à chaque personne désireuse de comprendre ces sciences qui ont pour ambition d'éclairer les choix individuels et collectifs.
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Cet ouvrage propose de décrypter le rôle des sciences humaines dans l’art contemporain au fil de son développement et de son institutionnalisation en France. Cette approche communicationnelle s’intéresse aussi bien aux pratiques qu’aux discours, aux dispositifs (comme l’exposition) qu’aux représentations (en particulier des sciences). Comment observer les sciences humaines dans le champ artistique, alors que leur réception, leurs réappropriations, ne sont pas visibles de manière immédiate ? Comment rendre compte d’un usage collectif de ces savoirs et, donc, les situer dans des règles et normes partagées par les acteurs de l’art contemporain ? Comment repérer et analyser les manières différenciées d’y recourir dans ce cadre commun ? Par l’observation et l’examen détaillé des centres d’art et des expositions d’art contemporain, Les sciences humaines dans le centre d’art vise à éclairer la circulation sociale des savoirs et les manières de l’étudier.
"Au cours des vingt dernières années, les sciences sociales se sont largementinternationalisées. Elles sont enseignées partout ou presque. Les résultats de leurs recherches sont largement disséminés. Une forte demande pour uneexpertise en sciences sociales est exprimée tant par les décideurs et les médiasque par le grand public ; les concepts et les théories des sciences sociales influentplus que jamais sur l'opinion publique et sont présents dans les débats. Toutefoisdes disparités dans la production et l'utilisation des savoirs limitent la capacitédes scientifiques à comprendre comment différentes sociétés fonctionnentet évoluent. Ces divisions empêchent de fournir aux...