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This book represents the first extended consideration of contemporary crime fiction as a European phenomenon. Understanding crime fiction in its broadest sense, as a transmedia practice, and offering unique insights into this practice in specific European countries and as a genuinely transcontinental endeavour, this book argues that the distinctiveness of the form can be found in its related historical and political inquiries. It asks how the genre’s excavation of Europe’s history of violence and protest in the twentieth century is informed by contemporary political questions. It also considers how the genre’s progressive reimagining of new identities forged at the crossroads of ethnicity, gender, and sexuality is offset by its bleaker assessment of the corrosive effects of entrenched social inequalities, political corruption, and state violence. The result is a rich, vibrant collection that shows how crime fiction can help us better understand the complex relationship between Europe’s past, present, and future. Seven chapters are available open access under a Creative Commons Attribution 4.0 International License via link.springer.com.
Fermer les yeux ne suffit pas, c’est le portrait d’une vie marginale, d’un père qui n’a jamais su comment devenir père et d’une famille dysfonctionnelle qui se tient, malgré tout. À travers ce récit intimiste au style aussi épuré qu’efficace, huis clos dont on ne sort pas indemne, Danny Émond explore les thèmes de l’incommunicabilité, du refoulement et du deuil.
Avec un ton juste et un sens aigu de l’analyse, Anaïs Gachet tente de comprendre son départ de la France et son ancrage en terre québécoise. Descendante d’une famille d’immigrants, l’autrice pose un regard profond sur le besoin essentiel, voire génétique de trouver un nouveau territoire dans la vie. Consciente du privilège que représente sa fuite volontaire d’un pays en paix quand d’autres sont contraints de tout quitter à cause de la crise ou de la guerre, l’autrice remet en perspective le parcours de nombreux Français venus s’installer au Canada et s’interroge sur son identité : est-elle aujourd’hui une immigrée, une « expat’ » ou une aventurière... ou tout à la fois ? Entre observations sociales et culturelles, réflexion autobiographique et témoignage vibrant, Du coup, j’ai fui la France pose la question de nos racines et de notre rapport aux autres
Il y en aura toujours d'autres... Montréal, automne 2012. Alors qu'ont lieu les audiences de la Commission Charbonneau*, un journaliste français est assassiné. Riley Lewis, une reporter new-yorkaise qui couvrait elle aussi les travaux de cette commission, échappe de peu à la mort. Au même moment, dans la ville de Québec, Martin Thériaux, ancien chasseur alpin et tireur d'élite de l'armée devenu déneigeur de toits, est ciblé par des membres du crime organisé. C'est le prélude à une suite d'événements violents auxquels vont se joindre des élus corrompus, des officiers du Service de police de la Ville de Montréal, un ex-agent du FBI, des militaires français agissant sous couverture, mais aussi une tueuse mexicaine associée à un retraité de la branche du renseignement des Forces armées canadiennes. Sur les toits de la vieille ville de Québec, dure sera la chute des uns, et plus dure encore la disparition des autres. * Commission d'enquête sur la corruption qui sévit dans l'industrie de la construction infiltrée par la mafia
Le roman noir français est généralement considéré comme un héritier du récit hardboiled américain, né dans les années 1920. Pourtant, il est aussi le résultat d’une histoire française, d’influences littéraires diverses et de pratiques éditoriales qui ont « invent頻 le roman noir. Après Mai 68, le roman noir français cultive en effet sa singularité et reconvertit le genre en acte critique, idéologiquement investi : parce qu’il se veut une radiographie critique et politique de la société, de ses institutions, voire un instrument d’intervention sociale, il remet résolument en cause le « roman national », donnant voix aux invisibles du temps présent et offrant un tombeau aux victimes muettes du passé.
Émerveillé par le géant de fer qui, depuis plus de cent ans, se dresse à l'ouest de Québec et surplombe la vallée de Cap-Rouge, l'auteur s'est laissé transporter dans le temps pour imaginer douze histoires suscitant le mystère, la magie, l'amour des voyages et la nostalgie. Ces douze nouvelles, çà et là parées d'accents de conte, de légende et de roman noir, ravivent dans certains cas les souvenirs d'un passé enchanté, où l'on s'ébahissait de la découverte de contrées différentes et du passage d'un train dans la nuit. D'autres, au contraire, racontent le vertige et la désillusion du monde, à petite ou grande échelle. Périple à travers les époques et les lieux de con...