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Network-Building, Ethnicity and Violence in Turkey
In a 1996 car accident near the Turkish town of Susurluk, a radical-right militant was killed together with his second wife and a high-ranking member of the police. Sedat Bucak, a deputy and head of a Kurdish tribe survived. The testimonies on the passengers revealed that they were part of a "gang," composed of members of the security forces, politicians and radical-right militants. These data have prompted new perspectives on the comprehension of Turkish political life and the state coercion and civil violence which have dominated it for the past decades. They also shed new light on the country's ethnic relations, disclosing the link between ethnicity and violence, and at the same time, revealing the limits of ethnicity as the sole criterion of network-building or policy-making. This monograph explores the network-building process in Turkey. It puts into question "state-based" sociology. Bozarslan suggests that the reproduction of networks in the Middle East is dependent on the ability to expand and transfer the senses and mechanisms of solidarity from a narrow framework to wider power-structures.
Violence in the Middle East
Violence has been a central political issue in many Middle Eastern countries during the past two decades, either episodically (Syria, Iran) or continually (Turkey, Egypt, Algeria, Iraq, Afghanistan, and Israel/Palestine). This groundbreaking new study sheds light on the dynamics of this phenomenon by going beyond factors usually cited as the root causes - economy, religion, and culture - and investigating the political structure that actually triggers this violence. Violence seems to be treated by some groups during their initial stages as a rational instrument for changing contested power relations. In their later stages, these movements often weaken and spawn fragmented and privatized forms of violence - warlords are one example - and in some situations the violence metamorphoses into nihilistic, sacrificial, and/or messianic forms.
The Cambridge History of the Kurds
The Cambridge History of the Kurds is an authoritative and comprehensive volume exploring the social, political and economic features, forces and evolution amongst the Kurds, and in the region known as Kurdistan, from the fifteenth to the twenty-first century. Written in a clear and accessible style by leading scholars in the field, the chapters survey key issues and themes vital to any understanding of the Kurds and Kurdistan including Kurdish language; Kurdish art, culture and literature; Kurdistan in the age of empires; political, social and religious movements in Kurdistan; and domestic political developments in the twentieth and twenty-first centuries. Other chapters on gender, diaspora, political economy, tribes, cinema and folklore offer fresh perspectives on the Kurds and Kurdistan as well as neatly meeting an exigent need in Middle Eastern studies. Situating contemporary developments taking place in Kurdish-majority regions within broader histories of the region, it forms a definitive survey of the history of the Kurds and Kurdistan.
Histoire de la Turquie
"S’étendant jadis des portes de Vienne au Yémen, de l’Algérie à l’Irak, l’Empire ottoman s’effondre en 1923 et cède la place à la république de Mustafa Kemal. Aujourd’hui, la Turquie d’Erdogan, impliquée dans de nombreuses guerres régionales, suscite des inquiétudes dans les pays occidentaux. L’Empire ottoman connaît plusieurs siècles de conquêtes territoriales, notamment celle de Constantinople en 1453 par le sultan Mehmed II. Le règne de Suleyman le Magnifique parachève cet empire universel. Sa longévité, plus de 600 ans, est une exception dans le monde musulman. Au début du XIXe siècle, il tente de se réformer : absolutisme éclairé, règne autocratique d’Abdülhamid II, révolution jeune-turque de 1908... Après une décennie de guerre, marquée par le génocide des Arméniens, un régime autoritaire, celui de Mustafa Kemal, voit le jour. À la lumière de ces sept siècles d’histoire, Hamit Bozarslan donne à comprendre la Turquie contemporaine, incarnée par son leader islamo-nationaliste Erdogan."
Marges et pouvoir dans l'espace (post-)ottoman
Les destins de l’Empire ottoman finissant et de l’espace postottoman ont été déterminés non pas par des « majorités silencieuses », mais par des acteurs souvent jeunes et issus des régions périphériques de l’Empire. Intégrés dans les échelons inférieurs de l’establishment civil et militaire, adeptes d’un nationalisme revanchard ou du social-darwinisme, serviteurs d’État et rebelles, ces hommes d’épée et de plume venus des marges prirent leur place dans l’histoire comme destructeurs d’Empire et bâtisseurs d’États, et pour certains comme auteurs de crimes de masse, dont le génocide des Arméniens constitue le point paroxystique. Qu’il s’agisse de la ...
Revolutionary Passions
Europe has been the chief arena of revolutionary passions since the end of the eighteenth century. During this same period, and right up to the beginning of the twenty-first century, the non-European world, too, has resonated with coup attempts and revolutionary turmoil. How does one begin to understand these revolutionary passions? To what extent are they influenced by European matrices? Have these revolutions also themselves resulted in ‘exportable models’? Three French writers look at three continents—Latin America, the Middle East and India and interrogate the revolution, with reference to and dialogue with the definitive work of Francois Furet, who wrote The Passing of an Illusion: The Idea of Communism in the Twentieth Century. Interestingly, the original French book Passions révolutionnaires was written in 1995, just after the fall of the Berlin wall. Whether nationalist, religious, proletarian, international, anti-colonial or simply liberty and equality, whether violent or fought passively, the Revolution as a concept and a fact, whether past, present or future, remains a critical reference point for our societies.
Histoire de la Turquie contemporaine
Troisième édition de cette synthèse de référence, qui apporte des clefs pour comprendre la situation présente, en suivant l'évolution du pays tout au long du XX e siècle et au début du XXI e siècle. En proposant une information fiable et une lecture synthétique de l'histoire récente de la Turquie, il permet aux lecteurs de langue française de mieux comprendre la place stratégique ce pays occupe sur la scène mondiale. La Turquie, candidate depuis 2004 à l'entrée dans l'Union européenne, occupe souvent la " une " de l'actualité. Dirigée par un gouvernement conservateur, elle dispose de structures formellement démocratiques, mais connaît, notamment depuis le tournant des a...
Crise, violence, dé-civilisation
Nécessaire, le " savoir " appliqué à la crise et à la violence peut s'avérer dépourvu de toute capacité explicative et devenir parfaitement frustrant. Nécessaire, le " savoir " appliqué à la crise et à la violence peut s'avérer dépourvu de toute capacité explicative et devenir parfaitement frustrant. L'exigence scientifique comme l'urgence citoyenne imposent certes le savoir comme un devoir ; toute société est obligée de comprendre ce qu'elle produit, y compris l'irrationnel ou l'horreur. Mais comment nier qu'étudier l'horreur, c'est déjà reconnaître, a posteriori, notre impuissance ? L'analyse critique est-elle d'une grande utilité quand elle ne dispose pas de moyens d...
Le Luxe et la violence. Domination et contestation chez Ibn Khaldûn
En relisant l'oeuvre d'Ibn Khaldûn, historien du XIVe siècle, Hamit Bozarslan en fait ressortir toute l'actualité et la justesse d'analyse. La chute des régimes de Ben Ali et de Moubarak ne trouve-t-elle pas une explication dans ce qu'il décrit comme l'inévitable " routinisation " du pouvoir, menant à la troisième et ultime phase de toute domination ? Théoricien de la civilisation, Ibn Khaldûn construit une analyse du pouvoir fondée sur la mise en évidence de cycles et de contradictions. Aucune cité ne peut se constituer sans la violence, mais elle ne peut pas non plus vivre avec, dans un va-et-vient permanent entre pacification et brutalisation. Conquête, domestication, puis exercice tyrannique du pouvoir : telles sont les trois phases de domination menant inexorablement à la chute d'un pouvoir, laissant la place à d'autres ambitions de puissance. L'étude révélatrice de Hamit Bozarslan sur un penseur d'une envergure digne de Machiavel illustre la pertinence d'une pensée qui n'a pas fini de nous interpeller
