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The Flight of Events, the second book of a Psychopathology of Melancholia Series, after Manie, mélancolie et facteurs blancs (Beauchesne, Paris, 2009), is a work on altruistic anguishes in manic-depressive suicides. In this book, German Arce Ross has chosen to focus on the psychological processes that occur prior to the act of suicide, rather than on the act itself. We can detect these processes in a subject during the period between the decision to commit suicide and the passage to the act. In the consideration of certain moments preceding a suicidal or criminal act, in the case of critical episodes that are non-delusional, non-hallucinated and non-acted but sometimes assimilated to psycho...
In her 1974 Revolution in Poetic Language, Julia Kristeva resisted the abstract use of language, with its aim of totalization and finality, in all its colonizing and alienating forms. A major thinker and critic, Kristeva reappropriated Hegel's concepts of desire and negativity, in conjunction with the thought of Heidegger, Arendt, Freud, and Lacan, to revolt against modernity's culture of nihilism and the West's inability to deal with loss. This collection celebrates the fiftieth anniversary of Revolution in Poetic Language by revisiting Kristeva's oeuvre and establishing exciting new directions in Kristeva studies. Engaging with queer and transgender studies, disability studies, decolonial studies, and more, renowned and rising scholars plot continuities in—and push the boundaries of—Kristeva's thinking about loss, revolution, and revolt. The volume also includes two essays by Kristeva, translated into English for the first time here—"The Impossibility of Loss" (1988) and "Of What Use Are Poets in Times of Distress?" (2016).
On a peut-être cru qu'il n'était plus possible de se mentir sur la question de la confiance, que le 20e siècle l'avait désenchantée à jamais, qu'il ne restait qu'à pleurer sa disparition. Pourtant, l'heure du dépôt de bilan ouvre l'ère des questionnements, où la confiance doit impérativement s'interroger à la lumière du conflit. Parce que celui-ci est une énergie en puissance, un chaos qui cherche à prendre forme. La pensée mythique rejoint les plus fines hypothèses actuelles: le conflit peut se manifester ailleurs que dans la destruction et la désolation, s'épanouir à travers des pratiques créatives et innovatrices. C'est une dizaine de collaborateurs venus d'horizons aussi divers que la cour de justice, l'amphithéâtre d'une université ou un service privé de psychothérapie qui, ici, pensent ensemble la confiance altérée, entre suspicion et désabusements. Ainsi nous aident-ils à mieux saisir comment les arts, les pratiques culturelles et les sciences humaines parlent de ces figures fragiles de la confiance qui sont autant de liens en péril.
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Habiter le défaut des langues est né d’une interrogation sur la conciliation possible de deux activités, l’écriture et la pratique de l’analyse. Qui mieux que Wilfred R. Bion, psychanalyste atypique et écrivain inclassable, Simon Harel aurait-il pu interroger à ce sujet? Bion, comme tant d’autres, était hanté par le mythe de Babel, par ce rêve de pallier l’imperfection des langues en en créant une seule, parfaite, qui annulerait tout recours à la traduction, par ce rêve qui traverse l’histoire de la psychanalyse et nourrit le récit de soi. Dans cet essai polyphonique, où il donne également la parole à Melanie Klein, dont Bion fut le disciple dissipé, à Freud, qui le hante comme un fantôme bienveillant, à Beckett, dont Bion fut un temps l’analyste, Simon Harel insère des réflexions personnelles, quelques souvenirs de sa propre relation analyste/analysant et des passages plus méditatifs. L’ensemble discute de ce que veut dire aujourd’hui habiter le défaut des langues et des stratégies singulières que déploie l’écrivain, quand il est aussi psychanalyste, pour y échapper.
Ils se rencontrent à la quarantaine. L'un a déjà écrit, l'autre non, elle a dansé. Peu à peu, s'épaulant, s'encourageant mutuellement, ils vont tout à la fois mêler et séparer leurs écritures, que celles-ci soient universitaires ou littéraires. Vingt ans après, ils racontent cet itinéraire d'un couple d'écrivains. « Copyright Electre »