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Si on admet que les complétives sont la première manifestation de la verticalité syntaxique, ne doit-on pas tout aussi bien convenir que la conjonction est à l’origine des relatifs et des interrogatifs ? Cette hypothèse, qui s’adapte mieux au postulat d’une parenté génétique des subordonnées, suppose que la cliticisation ou la pronominalisation, les processus morphosyntaxiques en somme, opèrent sur un constituant autre que l’introducteur et auquel ce dernier ne sert finalement que de simple support. Des pistes pourraient alors être privilégiées, dont celle, cruciale, du constituant interrogé ou relativisé. Que dire justement de l’articulateur et de sa supplétion? Est-il uniforme dans les relatives, dans les interrogatives et dans les complétives ? Quelle explication fournir au lien tantôt lâche, tantôt dur qui unit la subordonnée à un support ? Autant de questions qui interpellent le linguiste et qui l’engagent à des analyses pointues et moins générales de la subordination.
La 4e de couverture indique : "Bien peu coutumière des analyses est l'investigation sur les critères d'établissement des classes nominales (non locatives), dont les modèles de base, l'Urbantu et le proto-bantu, font l'objet d'une axiomatisation dans la littérature, mais que se propose de réfuter cet opuscule. L'approche, expressément voulue grammaticale ici, ne tire pas moins les conséquences de la description linguistique qu'elle tente, à la fois, d'unifier et de simplifier. D'où son titre. L'opposition phonétique consonne - voyelle y prend une valeur significative et, somme toute, inconnue jusque-là. Elle ouvre ensuite la voie à une étude typologique des préfixes qui va, ell...
Si le présent ouvrage n’aborde pas en profondeur le verbe comme forme prédicative par excellence – position de plus en plus mise à mal de nos jours – l’on sait que sa particularité de catégorie de l’action a complètement disparu de nos esprits. La classique bipartition verbe d’action et verbe d’état, pour être encore en cours dans le domaine scolaire, a fait place à la possibilité prédicative de toutes les catégories grammaticales essentielles. Le nom peut représenter l’action, l’état, le sentiment, etc. Le paradigme d’étude du verbe s’annonce large, et le volume en cours n’a ni l’ambition ni la prétention de l’embrasser dans son entièreté. Si on...
Langues et médias en Afrique noire francophone est une contribution très précieuse qui se focalise sur cet aspect tout à fait négligé de l'analyse des mutations médiatiques africaines contemporaines : les transformations de la langue. Elle ouvre une réflexion sur ce que la manipulation de la langue, par les journalistes actuels, révèle quant aux évolutions sociales. Ce qui est passionnant dans le recueil de textes proposé, c'est justement que les différentes contributions s'étendent sur près de 25 ans : elles balayent ainsi un quart de siècle d'histoire de la presse camerounaise, s'intéressant tantôt aux médias publics, tantôt à la presse privée, évoquant les radios ou...
Depuis l’année académique 2009-2010, École Normale Supérieure de l’Université de Maroua met à la disposition des départements un fonds d’appui à la recherche destiné à encourager et à soutenir les efforts de chercheurs de toutes les disciplines. Les contributions qui paraissent dans ce premier numéro des Cahiers du DELFLEF sont des analyses littéraires, linguistiques, culturelles ou plus spécifiquement didactiques qui aideront nos étudiants et autres chercheurs à mieux appréhender la notion d’hybridation et les phénomènes qui lui sont connexes dans le contexte camerounais. Les Cahiers se proposent d’être la vitrine de la vie scientifique du département de langue française et littératures d’expression française.
Rendre hommage à celui qui a participé à la formation intellectuelle de la jeunesse africaine et à la valorisation de la culture est un devoir. Rendre hommage à un homme multidimensionnel nécessite la mobilisation de plusieurs approches : c'est ce qui explique la diversité des analyses abordées dans cet ouvrage, construit autour de quatre axes. Ces axes gravitent autour d'une thématique : l'ethnostylistique. Le premier est consacré à la francophonie-francograhie. Il met un accent particulier sur la problématique des pratiques scripturales ou non du français dans l'univers francophone plurilingue. La deuxième partie s'intéresse à l'analyse stylistique des discours littéraires et interroge la pertinence de l'ethnostylistique initiée par le Professeur Gervais Mendo Ze. La troisième section traite de la problématique de l'enseignement du français et des langues partenaires en Afrique francophone. La partie ultime scrute l'art de Mendo Ze à partir des grilles d'analyse littéraire.
DIM, ce nom ne rime-t-il pas avec rime ? L’auteur de « Nulle part », ce fêlé et féru de lettres s’est très tôt senti l’âme d’un poète, voleur et cracheur de feu. Son recueil est à la fois une balade dans son univers et un appel fort à un retour aux valeurs fondatrices de l’univers. Il y interpelle, exhorte, conjure à l’effet de créer un pont entre les hommes d’ici et d’ailleurs, ou de consolider les vestiges de ce qui jadis aurait pu être appelé la Pangée humaine. Plongé dans ce chef-d’œuvre moderne, évangile de l’humanisme, on est à la fois nulle part et partout. L’auteur y manie la langue française avec dextérité pour nous parler de l’amour dont il rêve pour l’ensemble des hommes, ces hommes à qui la société impose des sévices de divers ordres. Ces hommes qui sont forcés de croire que le bonheur c’est ailleurs, ceux-là que la mort a visités, ceux qui souffrent d’être éloignés de leurs bien aimés… En parcourant ces lignes, on en vient à percevoir le courroux, l’indignation, l’aversion du poète qui suintent et dégoulinent des rimes qui, elles, s’épanchent au bout de chacune d’elles…
Le recueil de textes que nous avons le plaisir d'offrir à Maxime Pierre Meto'o Etoua pour son départ en retraite mérité présente tout un éventail de recherches actuelles portant essentiellement sur le comparatisme. Il est un ensemble de contributions dont les auteurs sont soit ses collègues, soit ses anciens étudiants devenus ses collègues, soit des admirateurs ou bien des chercheurs en littérature, en langue française, en cinéma ou autre tout court. Elles s'articulent autour d'une thématique : le comparatisme. Ce comparatisme comprend trois disciplines : la littérature, la grammaire et le cinéma. Deux langues développent le thème central : le français et l'allemand. Les contributions viennent de trois continents : l'Amérique, l'Europe et l'Afrique. L'intérêt de cet ouvrage collectif est pluriel : on y trouvera une très grande diversité d'approches, ce qui n'entame en rien une commune et rigoureuse attention aux don-nées comparatistes, les recherches présentées sont des travaux en cours. Ces recherches donnent ainsi une idée précise de ce que peut être une recherche en littérature, en grammaire et en cinéma aujourd'hui sous le prisme du comparatisme.