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Penser la mort pour vivre bien
  • Language: fr
  • Pages: 30

Penser la mort pour vivre bien

Dans la représentation courante qu’on s’en fait, Epicure est le penseur du « carpe diem », le jouisseur qui se saisit de tout plaisir passant à sa portée. En réalité rien n’est plus contraire à sa pensée. Loin de n’avoir que l’immédiat comme objet, Epicure élabore une vraie pensée de la vie sur le long terme, et intègre à sa démarche une pensée de la mort, en tant qu’elle est constitutive de sa conception du bonheur. Extrait vidéo :

Le roman
  • Language: fr
  • Pages: 28

Le roman

Le roman (création d’une histoire par un auteur) nous révèle une dimension de notre être qui jusque-là nous était restée inaperçue. Cette dimension, ce n’est pas notre biographie, mais l’expérience singulière que nous faisons de l’humanité en nous. Le personnage de roman n’est donc pas qu’imaginaire : n’est-il pas une « possibilité humaine », selon l’expression de Kundera, c’est-à-dire un « ego expérimental » qui permet à l’auteur d’explorer non la réalité, mais l’existence, la condition humaine ?Extrait vidéo :

Qu'est-ce qu'être zélé ?
  • Language: fr
  • Pages: 31

Qu'est-ce qu'être zélé ?

Le zèle, c'est l'ardeur qu'on met à agir, par dévouement ou par foi pour une cause ou pour une personne. Faire du zèle relève donc d'un excès qui veut se montrer, qui cherche à se faire connaître : pour celui qui en est l'objet, le zèle peut tenir de la flatterie, ou provoquer l'agacement. Mais peu importe au zélé, qui joue donc un rôle, car tout l'enjeu de son attitude est dans la place qu'y tient sa liberté, ou son aliénation.Extrait vidéo :

Qui est « Je » ?
  • Language: fr
  • Pages: 29

Qui est « Je » ?

L’intérêt de se représenter qu’il y a des autres, c’est que cela permet, en retour, de se définir comme « je », tant il est vrai, en fin de compte, que « Je n’est pas un autre ». Pour autant, il n’est pas sûr qu’on puisse se passer des autres pour savoir qui est « je » : sans les autres, le « je » se dissout. Pas sûr non plus qu’on soit tellement justifié à croire que ce « je » est bien lui-même et pas autre chose. Bref, la question est en somme de se demander : qu’est-ce que « je » est ? Extrait vidéo :

Une lecture de Spinoza, 5 clés pour entrer dans l'Ethique
  • Language: fr
  • Pages: 196

Une lecture de Spinoza, 5 clés pour entrer dans l'Ethique

« Tout ce qui est beau est difficile autant que rare » : formule qui clôt l'Éthique et qui s'applique à merveille à l'œuvre de Spinoza. On réduit souvent celle-ci à sa difficulté, ce qui est une bonne excuse pour s'épargner l'effort d'y entrer, mais ce qui interdit aussi l'accès à une pensée vertigineuse. Dans le présent ouvrage, il est question du corps, des huîtres, d'une vague, de l'amour, d'un virus, du sourire d'une jolie fille, de la place que les hommes occupent dans la Nature, de celle qu'ils croient y occuper. Toutes choses dont nous parle Spinoza, explicitement ou non, mais concrètement et d'une manière inégalable. Armé d'un peu de courage et de quelques clés u...

Does freedom of expression interfere with freedom of thought ?
  • Language: en
  • Pages: 46

Does freedom of expression interfere with freedom of thought ?

Freedom of expression and freedom of thought are accepted as essential values of democracy. Instruments of emancipation inherited from the Enlightenment, they seem self-evident because the link between them is so obvious. Yet our modernity forces us to question ourselves, because the technical means today allow everyone to speak, and often to say anything. Hence our concern: is everything that is freely said really part of the exercise of true thought? However, if we sometimes believe that it is an attack on democracy to only ask such a question - in the name of freedom of expression - it seems to us that it is by refusing to ask it that we do the most harm to democracy - in the name of freedom of thought. For it is by affirming that something is not a problem that we make the bed of "one thought" and weaken the regime of freedom, which is only solid in our true ability to debate. Far from wanting to put an end to it, it is therefore by worrying about the abuses to which it may give rise that we take the best care of democracy.

Pourquoi vivre, si c'est pour mourir ?
  • Language: fr
  • Pages: 119

Pourquoi vivre, si c'est pour mourir ?

Si “vivre et mourir” semble aller de soi comme étant dans l’ordre naturel des choses, la culture des hommes témoigne qu’ils s’interrogent constamment, depuis les temps les plus reculés, sur le sens même de la vie et de la mort, en se demandant notamment “Pourquoi vivre si c’est pour mourir ?” La question devient d’autant plus lancinante aujourd’hui que “les grands récits” justificateurs (religieux, historiques, esthétiques, politiques et même techniques et scientifiques) ont perdu de leur crédibilité auprès d’individus inquiets, livrés au marché des “nouvelles spiritualités” sans cesse alimenté par nos sociétés désenchantées.

La liberté d'expression nuit-elle à la liberté de pensée ?
  • Language: fr
  • Pages: 50

La liberté d'expression nuit-elle à la liberté de pensée ?

La liberté d'expression et la liberté de pensée sont admises comme des valeurs essentielles de la démocratie. Instruments d'émancipation hérités des Lumières, elles semblent aller de soi tant le lien qui va de l'une à l'autre paraît évident. Pourtant notre modernité nous contraint à nous interroger, parce que les moyens techniques aujourd'hui permettent à tout le monde de prendre la parole, et souvent pour dire n'importe quoi. D'où notre inquiétude : tout ce qui est librement dit relève-t-il réellement de l'exercice d'une pensée véritable ? Or, si l'on croit parfois que c'est s'en prendre à la démocratie que de seulement poser une telle question – au nom de la libert...

PENSER LA CRISE
  • Language: fr
  • Pages: 232

PENSER LA CRISE

La crise est un moment singulier de l’existence des hommes et du monde où l’ordre habituel des choses se met à vaciller et menace même de retourner au chaos. On la redoute donc le plus souvent, en essayant de l’éviter. Mais plutôt que d’en craindre le pire, ne peut-on en espérer le meilleur : dans sa violence même, la crise ne fait-elle pas apparaître de nouvelles possibilités d’être ? Ne faut-il pas alors tâcher de s’en saisir comme l’occasion d’une renaissance, aussi bien dans l’existence personnelle des individus que dans la vie collective des peuples ?

VICES OU VERTUS ?
  • Language: fr
  • Pages: 237

VICES OU VERTUS ?

Longtemps la distinction entre le bien et le mal, les vertus et les vices, s'est présentée comme absolue, tranchée par la volonté de Dieu, l'ordre de la Nature, le cours de l'Histoire ou encore l'essence de l'Homme. Aujourd'hui, le désenchantement du monde, l'évolution des techno-sciences, la libéralisation des mœurs et les horreurs historiques du dernier siècle semblent avoir irrésistiblement brouillé les notions mêmes du bien et du mal, la frontière entre elles devenant toute relative jusqu'au fond des consciences auxquelles on intime maintenant de « ne surtout pas juger ». Il est donc urgent de penser à nouveaux frais « les vices et les vertus », dans leur distinction et leur articulation, si l'on veut échapper aux violences de la décivilisation collective et de la démoralisation personnelle.